« La politique divise-t-elle ou rassemble-t-elle ? »
Publié le 12/02/2022
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«
Emma TAZE TG6
22/10/2021
« La politique divise-t-elle ou rassemble-t-elle ? »
Pour commencer, la loi sur le pass sanitaire au sujet du Covid-19 décidé par le
gouvernement divise la population française entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre
alors qu’au contraire, lors de l’hommage national pour Samuel Paty, on pouvait voir que tout
le pays était rassembler pour commémorer sa mémoire un an après sa mort tragique.
Face à ses exemples, la politique est toujours présente car elle désigne le champ des activités
humaines concernant le gouvernement des affaires collectives d’un groupe d’humain sur un
territoire donné.
Mais il semble que d’un côté elle divise en créant des désaccords au sein
d’un groupe afin de désunir tandis que l’autre elle rassemble en ralliant des gens qui ont des
opinions identiques en vue d’une action commune.
Cette question est
obligée de se poser car cela est impossible que tout le monde est la même opinion pour
chaque sujet.
L’existence de débats entre personnes est forcément présente.
Ne devrait-on pas partir du constat évident que la politique peut en effet rassembler et
l’expliquer philosophiquement, en mentionnant la nature de l’humain et du contrat social ?
Cela permettrait d’expliquer qu’on peut partager ses idées afin de convaincre.
Ou bien faut-il,
au contraire, considérer que la politique divise, en particulier dans les domaines de la
propriété privée ou lorsque qu’un prince veut prendre le pouvoir.
Cela permettrait d’expliquer
pourquoi les personnes n’ont pas tous la même opinion.
Nous verrons
dans un premier temps que la politique rassemble, en particulier dans le cas de la nature de
l’humain ou du contrat social.
Dans un second temps, il s’agira de s’opposer à cela en
montrant que la politique divise, en particulier dans le cas de la propriété privée ou lorsqu’un
prince veut prendre le pouvoir.
Si la politique désigne le champ des activités humaines concernant le gouvernement
des affaires collectives d’un groupe humain sur un territoire donné et si rassembler, c’est
rallier des gens qui ont des opinions identiques en vue d’une action commune alors il pourrait
s’avérer possible que la politique rassemble, dans le cas où par nature, les humains se
regroupent pour devenir une communauté politique ou lorsque le contrat social entre en jeu.
La nature est définie comme l’ensemble du vivant, de son habitat et de ses activités.
C’est l’ensemble des relations entre les vivants et les choses.
Dans son livre Les Politiques,
Aristote affirme que l’humain est un animal politique par nature.
En effet, les humains se
regroupent en petites communautés qui grandissent, au point de devenir une communauté
politique.
Ainsi pour survivre, ses groupes d’humains s’organisent et deviennent de plus en
plus grand.
Leur but est d’arriver à l’autarcie, c’est-à-dire l’autonomie alimentaire et de tous
les besoins, une fois attente permet aux humains de se fixer un but nouveau : le bonheur.
On
peut donc déduire que la communauté politique est nécessaire à l’Homme pour qu’il puisse
attendre son but nouveau.
La communauté politique découle de communautés antérieures
qui sont naturelles, donc elle l’est également.
Dans le dessin animé des Schtroumpfs, le
créateur met en avant la cohésion d’une grande tribu heureuse et indépendante, chaque
membre représente un corps de métier.
Ensemble et soudés, ils déjouent les mauvais tours de
Gargamel.
Donc, puisque qu’il est possible que la politique rassemble notamment dans le cas où
par nature, les humains se regroupent pour devenir une communauté politique.
Alors, la
politique rassemble.
Dans son livre, Du contrat social, Jean- Jacques
Rousseau instaure le contrat social.
Il affirme que chacun doit abandonner son droit naturel à
faire usage de la violence au profit de l’Etat pour que le peuple d’un pays soit rassemblé.
On
peut penser qu’autrui pourrait refuser de le signer et de continuer à faire l’usage de la
violence.
Mais, c’est à ce moment-là que l’Etat intervient et garantit la signature car quand en
abandonnant mon droit naturel à faire l’usage de ma violence, c’est l’Etat qui détient le
monopole de la violence.
L’Etat a donc le pouvoir de garantir l’intégrité du contrat social.
Cela
signifie que chacun abandonne une part de liberté au profit d’une politique stable et
pacificatrice.
Avec le contrat social, nous constitutions tous, à nous tous, une seule personne :
l’Etat.
C’est donc par lui que nous utilisons la force contre les violents et garantissons la paix..
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