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LA PLONGÉE

Publié le 18/05/2020

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« Sports LA 1 PLONGÉE 1 Merveilleuse évasion qui off re à l'homme la découverte d'un univers inhabituel, la plongée permet d'admirer les splendeurs colorées du «monde du silence».

Mais ce sport comporte bien des risques, qu'il faut apprendre à connaître et à maîtriser.

L es moniteurs nomment baptême la première expérience de plongée.

L'eau, élément à la fois familier et mystérieux, procure des sen­ sations extraordinaires dont l'état d'apesanteur , qui donne l'impression de voler, n'est pas la moindre.

La plongée se pratique en apnée ou avec des bouteilles.

La première diffère de la seconde car elle est forcément limitée dans le temps et recquiert une connaissance de ses limites physiques et psychiques, qui la fait consi­ dérer comme plus« cérébrale>> .

7' 35" sans respirer Dès l'Antiquité, les pêcheurs de perles ou d'éponges témoignent de la capacité de l'homme à s'enfoncer- plus ou moins profondément ­ dans le milieu marin.

Le XVI• siècle voit naître des tentatives, le plus souvent théoriques, de cloches à plongée, mais c'est seulement au XIX" siècle que les progrès de la science et de la technique per­ mettent à l'homme de s'aventurer sous la mer.

Le scaphandre à casque (tel que les jeunes lecteurs des aventures de Tintin peuvent l'observer dans Le trésor de Rackham le Rouge) est alimenté en air, depuis le bateau ou depuis la terre ferme, par une pompe en surface.

Vers 1860, le premier appareil de plongée autonome est mis au point par les Français Rouquayrol et Denayrouze.

En 1930, des scaphandriers américains des­ cendent à 100 rn grâce à des bouteilles, accro­ chées sur leur dos, contenant un mélange d'hélium et d'oxygène.

Depuis, de très grands progrès ont été faits, permettant, en 1992, à un plongeur de la Comex (compagnie française spé­ cialisée dans le travail sous-marin) d'atteindre la profondeur de 701 rn en plongée fictive dans un caisson hyperbare (qui simule la pression à laquelle est soumis le plongeur sous l'eau).

Dans le domaine sportif, le plongeur Jacques Mayol _franchit la barre mythique des 100 rn en 19 76.

A cette époque des pionniers «follement courageux>> de la plongée sans oxygène, le duel entre Jacques Mayol et Enzo Maiorca inspire au cinéaste Luc Besson Le grand bleu (1988), qui met en scène la plongée no limits au moyen d'une gueuse Oingot de fonte brute entraînant le plongeur lesté qui descend le long d'un câble) et d'un ballon (qui permet une remontée rapide à la surface).

Le record mondial de cette forme de plongée no limits en apnée -la plus dangereuse qui soit -est détenu par le Cubain Pipin avec 13 3 rn (en novembre 1996).

Dans le domaine de l'apnée statique, où le plongeur reste sous l'eau sans bouger Oa plupart Le mélange d'air dans la bouteille varie selon ! les besoins, soit hélium-oxygène, soit a hydrogène-oxygène, soit une combinaison des trois.

Le scaphandre, bien que révolutionnaire, � restait, avec ses semelles de plomb .

et son casque en métal, un équipement lourd.

du temps dans une piscine), le record du monde appartient au Français Andy Le Sauce, qui, en avril 1996, a établi le temps de 7' 35" sous l'eau.

Les incomparables sensations de l'apnéiste Au regard de ces fabuleux records, qui exigent une préparation, une condition et une concen­ tration extraordinaires, la plongée en apnée se révèle la moins périlleuse pour les amateurs ou les vacanciers qui désirent observer le monde marin, et requiert le matériel le plus simple qui soit: des palmes, un masque, et un tuba (tuyau en plastique de faible longueur, rattaché à la bouche, qui permet de puiser de l'air en surface en ayant la tête sous l'eau).

Il suffit d'un peu d'attention, de calme et de technique pour réaliser des plongées en apnée, qui procurent des sensations magnifiques.

La ran­ donnée palmée offre au nageur en surface le spectacle d'un véritable aquarium naturel qui enchante jeunes et moins jeunes.

Les dangers visibles de la surface sont faciles à éviter: la houle ou les grosses vagues, qui peuvent entraî­ ner le nageur vers les rochers, le courant, les filets balisés par des bouées.

Mais le principal risque qui menace les randonneurs palmés vient des engins motorisés, scooters des mers, bateaux à moteur et autres embarcations dont les hélices I§UIIhL{iM Le commandant Cousteau p.

967 L'océanographie p.

2843 Faire du sport p.

3941 Sport et technologie p.

3945 _ La médecine sportive p.

3949. »

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