«La place du droit international dans l’ordre juridique français»
Publié le 22/05/2020
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«La place du droit international dans l'ordre juridique français»
Le traité de Lisbonne signé le 13 décembre 2007 a été ratifié par voie parlementaire en France le 8 février 2008
suite à une révision constitutionnelle effectuée par le Congrès le 4 février modifiant l'article 88-1 (second alinéa)
de la Constitution.
Une telle révision amène nécessairement à nous questionner sur les rapports entre les
traités internationaux engageant la France et la Constitution, et, plus généralement, le droit interne.
Ce débat s'inscrit donc dans la problématique de la hiérarchie des normes définie par Hans Kelsen, fondateur
du positivisme juridique, dans la Théorie pure du Droit.
« Un État de droit est un État dans lequel les normes juridiques sont hiérarchisées de telle sorte que sa
puissance s'en trouve limitée ».
Tels étaient les propos de Hans Kelsen.
Selon lui, le droit s'organise en une structure hiérarchisée des normes plus connue sous le principe de
« pyramide des normes » en droit français.
Il part du principe selon lequel toute règle de droit doit respecter la
norme qui lui est supérieure.
La Constitution française est considérée comme la norme placée au sommet de la pyramide.
Il s'agit de
l'ensemble des lois fondamentales qui régissent l'organisation et le fonctionnement des pouvoirs publics et qui
constituent la loi suprême d'un État.
La loi est donc soumise à la supériorité de la Constitution, il en va de même pour les règlements ou les actes
administratifs qui doivent respecter à la fois la loi et par conséquent la Constitution. Afin de respecter cette
hiérarchie, il a notamment été nécessaire d'établir un contrôle par un juge compétent. .
»
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