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La perception suffit-elle à fonder un savoir ?

Publié le 04/07/2020

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« Les premiers mouvements naturels de l'homme étant de se mesurer avec tout ce qui l'environne, et d'éprouver dans chaque objet qu'il aperçoit toutes les qualités sensibles qui peuvent se rapporter à lui, sa première étude est une sorte de physique expérimentale relative à sa propre conservation, et dont on le détourne par des études spéculatives avant qu'il ait reconnu sa place ici-bas. Tandis que ses organes délicats et flexibles peuvent s'ajuster aux corps sur lesquels ils doivent agir, tandis que ses sens encore purs sont exempts d'illusion, c'est le temps d'exercer les uns et les autres aux fonctions qui leur sont propres ; c'est le temps d'apprendre à connaître les rapports sensibles que les choses ont avec nous. Comme tout ce qui entre dans l'entendement humain y vient par les sens, la première raison de l'homme est une raison sensitive ; c'est elle qui sert de base à la raison intellectuelle : nos premiers maîtres de philosophie sont nos pieds, nos mains, nos yeux. Substituer des livres à tout cela, ce n'est pas nous apprendre à raisonner, c'est nous apprendre à nous servir de la raison d'autrui ; c'est nous apprendre à beaucoup croire, et à ne jamais rien savoir. RoussEAu 1. Dégager la thèse du texte et son argumentation. 2. a. Pourquoi la perception de l'enfant constitue-t-elle, selon Rousseau, une forme de « physique expérimentale relative à sa propre conservation» ? b. Expliquez la différence entre « raison sensitive» et« raison intellectuelle». 3. La perception suffit-elle à fonder un savoir ? La science moderne ne suit pourtant pas Descartes qui pensait que la certitude scientifique repose sur des premières vérités « innées » mises en notre esprit par Dieu. Hume a proposé une interprétation « empiriste » du savoir, selon laquelle toute connaissance provient de l'expérience sensible. La théorie donne plus de rigueur à cette expérience, elle permet de se débarrasser de certaines faiblesses, elle favorise la fabrication d'instruments qui nous permettent de percevoir des choses que nos sens ne pourraient pas détecter; mais notre perception a contribué à forger notre image du monde et c'est à partir d'elle que nous envisageons les questions que la théorie devra résoudre. ...»

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