La pénitenceÉloigné de Dieu par le péché, le pénitent trouve dans le repentir etl'absolution la paix qu'il a sollicitée.

« La pénitence Éloigné de Dieu par le péché, le pénitent trouve dans le repentir et l’absolution la paix qu’il a sollicitée. De tout temps, l’homme a pris conscience d’être pécheur.

Bien qu’il aspire à la vie sans tache que lui prescrit au-delà de lui-même le respect de l’enseignement divin, il est soumis à de multiples tentations, et parfois y succombe.

Toutes les religions connaissent donc des rites de purification : ablutions, baptêmes ou même pénitences publiques, qui peuvent prendre des formes aberrantes. Pour la foi catholique, il existe un péché originel que les premières pages de la Bible expliquent de façon imagée.

Par son Incarnation rédemptrice (du latin redimere, “ racheter ”, notamment payer la rançon d’un captif pour lui rendre la liberté), Jésus Christ est venu nous en délivrer.

Mais un principe du mal est à l’ œ uvre dans ce monde, ce “ diable ” qui nous divise.

Le monde et son histoire – celle du siècle qui s’achève par exemple – montrent à l’évidence la perversion dont est capable l’humanité, et dont elle souffre. Le baptême nous enlève la faute originelle et la pénitence (ou réconciliation) nous lave de nos fautes personnelles successives.

Le Christ affirme dans l’Évangile, en guérissant le paralytique, qu’il a le privilège divin de pardonner les péchés.

Au soir de sa Résurrection, il transmet ce pouvoir aux Apôtres, et par-delà les Apôtres à ceux qu’ils ont désignés pour perpétuer son œ uvre. Avant d’être pardonné de ses fautes, le pécheur doit faire acte de contrition, c’est-à-dire exprimer son regret de les avoir commises.

Il précise ensuite la nature de ces fautes, en les confessant au prêtre qui lui donne l’absolution, sous réserve d’une satisfaction symbolique, la plupart du temps quelques prières.

Contrition, confession et satisfaction sont les actes nécessaires pour obtenir l’absolution. L’Église invite ses fidèles à recevoir ce sacrement une fois par an au moins, au moment de Pâques : “ faire ses Pâques ” consiste à se confesser et à communier.

Dans la vie spirituelle comme dans notre vie quotidienne, on mange, on boit et on se lave : la communion eucharistique nous alimente, la confession nous nettoie ; l’une et l’autre doivent être fréquentes.. »