La peau et les os - Hyvernaud
Publié le 22/04/2022
Extrait du document
«
Question d’interprétation littéraire
L’extrait présenté fait partie de l’œuvre La peau et les os,
publié en 1949 à la suite de la Seconde Guerre mondiale.
L’œuvre est
un témoignage de genre autobiographique : Georges Hyvernaud
raconte en effet une partie de l’histoire de sa vie, en particulier dans
cet extrait, son retour à la vie familiale après la période de détention
dans un camp de travail en Allemagne.
L’auteur explique à la
première personne les difficultés qu’il a connu après le retour chezlui, causées par sa mémoire et par les personnes qui l’entourent :
nous nous intéressons de comprendre à quelles formes diverses de
violence le narrateur est exposé.
Nous allons analyser dans une
première partie la violence appliquée par ses souvenirs et nous
verrons dans un deuxième temps comment les réactions de sa famille
sont pour lui violentes.
L’auteur tente en effet de décrire ses souvenirs, mais il en met
en évidence surtout l’aspect incompréhensible par rapport aux
situations banales dans lesquelles il se trouve.
Hyvernaud en souligne
l’absurdité : il n’arrive pas à croire qu’ils sont réels, il répète plusieurs
fois « comme » et « même » en les comparant aux situations
ordinaires du moment où il cherche à raconter.
Il cherche à expliquer
grâce aux métaphores : « un jeu d’ombres improbables » et « une
espèce de cinéma absurde », le rapport insensé entre la « paix
compacte », la « solidité », les « existences indiscutables et
invincibles », la « réalité » et ses souvenirs.
Sa famille, qui devrait lui
apporter une sensation de protection et sécurité, fait perdre de sens à
ses souvenirs : il assiste aux actions quotidiennes et il regarde les
membres de sa famille, il sait qu’ils existent et en conséquence
« l’humiliation et le désespoir » ne semblent pas pouvoir être vrais.
L’auteur exprime une répulsion de ses souvenirs à la faveur des
formes négatives et des mots qui expriment une privation :
« perdent », « ils sont sans force », « ils n’ont même plus l’air vrai »,
« pas moyen », « nie », « ne font plus que », « ne colle plus » ou
encore « ne se raccorde plus ».
Il souligne le caractère soudain et
inattendus de sa mémoire en décrivant ses souvenirs à travers des.
»
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