Databac

la passion

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : la passion Ce document contient 2646 mots soit 6 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Psychologie.

« Quand les corps sont accros La passion physique n’est-elle que… physique ? Pas sûr, répondent les psys.

Elle peut aussi se transformer en un amour profond.

Et devenir un formidable outil d’épanouissement. J’ai senti des mains brûlantes soulever mes cheveux, un souffle sur ma nuque, raconte Delphine, 33 ans.

Dès lors, j’ai su que ni mon mari ni mon bébé ne m’empêcheraient d’aller au rendez-vous que cet homme venait de me fixer.

Quand je suis arrivée, nous n’avons pas échangé une parole.

Il m’a embrassée et a commencé un duo des corps comme je n’en avais jamais vécu.

Tout me paraissait inouï, sa façon de mettre sa paume rugueuse en coque sur mes seins, de s’allonger sur mon dos, de palper mes fesses.

Je léchais ses doigts un à un, son sexe aussi.

J’avais connu le plaisir, mais jamais ce débordement, cette façon de ne plus être qu’animale.

Le soir, j’avais l’impression d’avoir bu.

Trois jours plus tard, il a rappelé.

Entre-temps, je n’avais pensé qu’à lui, à retrouver cette connivence parfaite.

Par moments, je pleurais de bonheur.

Sans arrêt, au bureau, chez moi, me revenaient les scènes de nos rencontres.

Au bout de six mois, mon amant m’a annoncé qu’il retournait dans son pays.

J’ai été soulagée, car ma vie de mensonges ne me plaisait pas, mais je n’imaginais combien me passer de lui serait douloureux.

J’étais comme une droguée qui décroche.

Mais je n’ai jamais regretté.

» La folie des corps à corps Vivre une passion physique peut donc être une chance puisque cela permet de découvrir en soi une potentialité sexuelle que l’on ignorait, de renouer avec la part animale, souvent muselée, en nous.

« Plusieurs de mes patientes, raconte Alain Héril, psychothérapeute, l’ont vécue, ébahies par ce qui leur arrivait, car il est récent que les femmes acceptent de se laisser aller à leurs pulsions en dehors des systèmes conjugaux traditionnels.

La plupart y ont découvert un épanouissement sexuel qui leur a donné une énergie pour la suite de leur parcours amoureux qu’elles n’auraient pas eue sinon.

» Marie, 37 ans, avoue qu’il y a eu un avant et un après l’été dernier.

« J’ai été emportée par un désir si intense pour un quasi inconnu que je me suis surprise à prendre des initiatives dont je ne me serais jamais cru capable.

Cela m’a donné une confiance en moi qui ne m’a plus quittée.

Aujourd’hui, je n’ai plus peur de m’abandonner.

» Accepter la pulsion et sa satisfaction, fût-ce de façon passagère, voilà ce qui importe si nous voulons vraiment être vivants.

Lacan disait : « Il faut oser vivre la pulsion.

» Mais cela signifie-t-il qu’une passion physique n’est réellement que physique ? « J’ai eu plusieurs filles “dans la peau”, raconte Ludovic, 42 ans.

Aussitôt que nous nous voyions nous faisions l’amour, parfois même en trois minutes dans les toilettes d’un restaurant.

On avait besoin de se pénétrer, de s’emboîter, comme deux aimants d’une force inimaginable.

Nous passions des nuits entières à nous prendre, à nous reposer, puis à recommencer.

J’avais l’impression de n’être jamais repu, toujours dans l’obsession de vouloir jouir et faire jouir.

Mais, en dehors de la sexualité, je n’ai pas eu envie de partager autre chose avec ces filles.

Et j’étais ravi de rejoindre mes amis, y compris femmes.

Mais, celles-là, je ne les désire pas.

» « Il y a, entre les individus, une plus ou moins grande compatibilité physique, souligne Violaine-Patricia Galbert, thérapeute de couples.

Il y a des corps dont on a l’impression qu’ils se connaissent depuis toujours.

C’est lié aux phéromones, ces substances chimiques sécrétées par un individu et perçues par l’autre au niveau de son inconscient.

» Mais l’amour ne naît pas forcément au cœur d’une relation où la sexualité est pourtant divine.

De même que l’on peut s’aimer profondément sans que les corps trouvent l’harmonie.

« Si l’homme amoureux met inconsciemment la femme en place de mère, explique le. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles