LA PARURE MAUPASSANT ANALYSE

« La parure Contexte socio culturel Nouvelle publiée en 1884 par Guy de Maupassant : période de l’émergence de la nouvelle (contraintes techniques), rendue plus accessible à tout public. Réalisme littéraire : non pas une photographie exacte du réel mais plutôt montrer au lecteur la logique du monde Pourtant, à bien des égards, cette nouvelle s’apparente à un conte (contreconte). Le titre Il s’agit d’un titre métonymique : il montre la cause de l’histoire. → Métonymie : procédé du langage qui consiste à remplacer un mot par un autre mot qui entretient avec le premier un rapport logique, par exemple un objet par sa matière, un contenu par son contenant, la partie par le tout… Pour une nouvelle, le titre se doit d’être court et percutant. En l’occurrence, on peut l’analyser de 2 façons différentes : la plus évidente, la parure comme un bijou, dont la perte va perturber et gâcher la vie de Mathilde Loisel. La seconde, analyser « la parure » par le biais du champ lexical de l’apparence, dont le mot « parure » est issu.

Cette seconde approche est intéressante car même si la perte de la rivière est un élément majeur du récit, d’une manière plus générale, c’est le souci exacerbé de l’apparence, et notamment de l’apparence de richesse qui va causer la perte de Mathilde. De même que c’est le jeu de l’apparence qui nous fait apparaître les bijoux de Mme Forestier comme des vrais. Ce titre sonne comme une morale : les conséquences désastreuses qu’a eu la superficialité de Mathilde sur une existence qu’elle méprisait et jugeait indigne d’elle, mais dont elle s’apercevra à ses dépends qu’elle restait confortable pour elle. Analyse de l’unité du texte Le récit comporte une seule structure narrative, qu’on peut découper en 7 passages bien distincts (sur lesquels nous reviendrons en détail). Nous retrouvons plusieurs temps employés, dont les 2 majoritaires sont l’imparfait et le passé simple. LA PARURE ANALYSE COMPLETE Page 1/8. »