Databac

La noblesse d'EmpireDes dignités à la chaîne.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La noblesse d'EmpireDes dignités à la chaîne. Ce document contient 408 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 La noblesse d'Empire Des dignités à la chaîne 1808 Noble de l'Ancien Régime, Bonaparte fut proclamé Empereur des Français le 18 mai 1804, puis roi d'Italie (17 mars 1805).

Les membres de la famille impé­ riale devinrent «princes français», Altes­ ses impériales; les ex-deuxième et troi­ sième consuls, princes grands dignitai­ res, Altesses sérénissimes, etc.

A partir de 1806, des duchés furent érigés en Ita­ lie du Nord et dans le royaume de Naples au profit des plus fidèles sou­ tiens du trône.

Le 1er mars 1808, un décret institua une noblesse impériale.

Cette nouvelle orga­ nisation nobiliaire reconnut les titres en fonction des grades dans l'armée, de la hiérarchie dans l'Eglise ou dans l'Etat.

Ainsi, les princes étaient les grands dignitaires et parfois les maréchaux (Eckmühl, Essling, Wagram, la Mosko­ va), les ducs étaient les fils aînés des princes ou des maréchaux ou encore des personnages de haute importance comme certains ministres ou des grands officiers de l'Empire (maréchaux: Bellu­ ne, Conegliano, Trévise, etc.; ministres: Cadore, Peltre, Gaète, etc.; grands offi­ ciers: Frioul, Vicence, etc.).

Napoléon ignora marquis et vicomtes.

La plupart des ministres (Mollien, Bigot de Préame­ neu, Daru ...

), les sénateurs, conseillers d'Etat, archevêques, généraux, devin­ rent comtes, alors que les hauts magis­ trats, les évêques, les maires des bonnes villes étaient nommés barons.

Restait enfin le titre de chevalier affecté aux membres de la Légion d'honneur qui l'avaient mérité (ou à toute autre per­ sonne méritante, 3 mars 1810).

Au-dessus de la hiérarchie des princes et ducs se tenaient trois princes souverains dans le cadre du Grand Empire: Ber­ thier à Neuchâtel, Talleyrand à Béné­ vent et Bernadotte à Pontecorvo Gus­ qu'à son départ pour la Suède).

Les titres pouvaient être héréditaires quand ils étaient assis sur un majorat apportant des revenus fixes.

Si un décret impérial donnait le droit au port du titre, il était nécessaire d'avoir des lettres patentes pour obtenir un règlement hé­ raldique (ou des armoiries), une livrée et l'hérédité.

Tout le système des titres dé­ pendait du Conseil du sceau des titres présidé par Cambacérès devenu prince archichancelier de l'Empire.

Selon Jean Tulard, cette nouvelle noblesse compor­ tait moins d'un quart de membres de l'ancienne noblesse (très souvent avec des titres inférieurs aux anciens), près de 60% de militaires, moins de 20% de hauts fonctionnaires et un peu moins encore de notables; médecins, écrivains, etc., représentaient un peu moins de 1 % de l'ensemble.

En 1814, Louis XVIII conserva la nouvelle noblesse, sans pri­ vilèges ni droits, tout comme l'ancienne qui eut à nouveau la possibilité de se manifester. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles