La naissance de l’État d’Israël et la première guerre israélo-arabe
Publié le 08/03/2021
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Gallet
Clara
TL1
La naissance de l’État d’Israël et la première guerre israélo-arabe - pp.
290-291
Après la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle des dizaines de milliers de
Juifs d’Europe durent trouver refuge en Palestine, l’occupation des Britanniques en
Palestine mandataire touche à sa fin.
Ces derniers se retirent du pays en 1947, laissant la
situation aux mains de l’ONU.
Le 29 novembre 1947, l’Organisation des Nations Unies
adopte la “Résolution 181”, plan de partage de la Palestine répondant à l’urgence du projet
sioniste mais aussi à la demande de création d’un État arabe.
En quoi l’année 1947 et la
guerre de 1948-1949 constituent-t-elles une rupture dans l’histoire du Proche-Orient ?
Le conflit israélo-arabe est déclenché à la suite de la proclamation d’indépendance et de
la naissance d’Israël, annoncée le 14 mai 1948 par David Ben Gourion.
Toutefois, les
causes de cette guerre trouvent leur origine un an plus tôt.
En effet, le plan de partage de la
Palestine proposé par l’ONU en novembre 1947 est vivement rejeté par la Ligue arabe et les
Arabes de Palestine, d’autant que le plan prévoit d’administrer à Jérusalem le statut de “ville
internationale”, donc d’être contrôlée par l’ONU elle-même.
Enfin, le retrait des troupes
britanniques constitue aussi un élément déclencheur du conflit, en ceci que les peuples se
retrouvent enfin livrés à eux-mêmes, avec moins de risques d’interventions européennes.
La
guerre est donc officiellement déclarée et débute par une offensive du Liban, de la Syrie, de
l’Égypte, de la Transjordanie et de l’Irak au lendemain de la proclamation de l’État d’Israël.
Israël sort vainqueur de la guerre en 1949 grâce à plusieurs facteurs de taille.
La jeune
nation bénéficie en effet de la reconnaissance des États-Unis, puis de l’URSS, les deux
superpuissances au cœur de la Guerre Froide, ce qui témoigne d’un éventuel soutien.
De
plus, David Ben Gourion, leader du Parti travailliste du pays, fonde une armée israélienne
unifiée en s’appuyant sur des groupes sionistes de l’entre-deux guerres ; la Tsahal.
Cette
armée est évidemment décisive dans la victoire israélienne.
Cependant, un dernier facteur
semble avoir permis la victoire du pays : la mobilisation de volontaires internationaux
joignant les unités d’élite israéliennes.
4000 hommes du monde entier se battent aux côtés
des Israéliens.
La guerre a de multiples conséquences sur Israël, certes, mais aussi sur la région
entière, et plus précisément ses voisins directs.
Premièrement, la défaite arabe entraîne
l'émigration de la population arabe de Palestine, qui se dirige majoritairement en Cisjordanie
(280 000 réfugiés), territoire étant accordé en 1949 aux Palestiniens avec la Bande de
Gaza, mais aussi au Liban (100 000 réfugiés), en Syrie (75 000 réfugiés) ou encore en
Transjordanie (70 000 réfugiés).
Néanmoins, 156 000 Arabes de Palestine restent en Israël,
empêchant dès lors l’étouffement des tensions au sein du pays.
Les migrations arabes sont
telles qu’elles provoquent une totale recomposition démographique de la région, avec
d’autre part une arrivée de Juifs d’Europe qui ne cesse d’augmenter sur le territoire israélien.
Ainsi, la guerre s’achève mais les tensions et les discordes subsistent.
Le plan de
partage de l’ONU n’est évidemment pas respecté, les frontières entre les États juif et arabe
ne sont pas clairement reconnues et laissent toujours les deux peuples insatisfaits,
nourrissant les rivalités et donc les potentielles tensions.
En outre, la présence minoritaire.
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