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La mutation des centres villes (exemple français)

Publié le 04/07/2020

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« 1. Le centre-ville correspond, le plus souvent, à la partie la plus ancienne de la ville. Il regroupe les fonctions les plus prestigieuses (dans le domaine politique, religieux et économique). Mais les profondes mutations actuelles qui l'affectent ne remettent-elles pas en cause cette suprématie ? • Longtemps cœur essentiel de la cité et espace densément peuplé, le centre des villes françaises a vu sa population décliner à partir des années 1970 ; le solde migratoire devenant négatif pour bon nombre d'entre elles. Ce phénomène peut s'expliquer par les contraintes récentes qui affectent ces espaces (circulation, pollution, stationnement, etc.). Mais, c'est surtout la montée vertigineuse des prix du sol qui explique la fuite des populations vers les espaces périphériques. Nuançons tout de même, une inversion de tendance s'observe depuis le début des années 1990 dans certaines villes qui accueillent en leur centre de nouvelles populations ciblées (des retraités au pouvoir d'achat confortable ou de jeunes cadres dynamiques fortunés). On parle de gentryfication. De même, des essais de réimplantation de logements sociaux on été réalisés. Dans certains cas, un solde naturel positif permet de compenser un solde migratoire qui reste négatif. • Afin de remédier à la dégradation du bâti ancien et à la paupérisation de certains espaces, des politiques de rénovation ont abouti à la transformation complète de quartiers (exemples : le forum des Halles à Paris, Mériadek à Lyon). Parfois, c'est une simple réhabilitation des bâtiments qui a été choisie. - D'autres schémas de circulation et de« nouveaux » modes de transport (développement des tramways avec incitation aux automobilistes à se garer en périphérie) tentent de désengorger le centre. 2. Sur le plan économique, le phénomène essentiel qui touche les centres-villes reste la désindustrialisation. En effet, ces quartiers centraux s'avèrent aujourd'hui inadaptés aux nouvelles contraintes qui touchent aux domaines des transports, de la pollution, ...»

« Question 2 (géographie).

La mutation des centres villes (exemple français) 1.

Le centre-ville correspond, le plus souvent, à la partie la plus ancienne de la ville.

Il regroupe les fonctions les plus prestigieuses ( dans le domaine politique, religieux et économique).

Mais les profondes mutations actuelles qui l'affectent ne remettent-elles pas en cause cette suprématie ? • Longtemps cœur essentiel de la cité et espace densément peuplé, le centre des villes françaises a vu sa population décliner à partir des années 1970 ; le solde migratoire devenant négatif pour bon nombre d'entre elles.

Ce phénomène peut s'expliquer par les contraintes récentes qui affectent ces espaces ( circulation, pollution, stationnement, etc.). Mais, c'est surtout la montée vertigineuse des prix du sol qui explique la fuite des populations vers les espaces périphériques.

Nuançons tout de même, une inversion de tendance s'observe depuis le début des années 1990 dans certaines villes qui accueillent en leur centre de nouvelles populations ciblées ( des retraités au pouvoir d'achat confortable ou de jeunes cadres dynamiques fortunés). On parle de gentryfication.

De même, des essais de réimplantation de logements sociaux on été réalisés.

Dans certains cas, un solde naturel positif permet de compenser un solde migratoire qui reste négatif. • Afin de remédier à la dégradation du bâti ancien et à la paupérisation de certains espaces, des politiques de rénovation ont abouti à la transformation complète de quartiers ( exemples : le forum des Halles à Paris, Mériadek à Lyon).

Parfois, c'est une simple réhabilitation des bâtiments qui a été choisie. - D'autres schémas de circulation et de« nouveaux » modes de transport ( développement des tramways avec incitation aux automobilistes à se garer en périphérie) tentent de désengorger le centre. 2.

Sur le plan économique, le phénomène essentiel qui touche les centres-villes reste la désindustria­ lisation.

En effet, ces quartiers centraux s'avèrent aujourd'hui inadaptés aux nouvelles contraintes qui touchent aux domaines des transports, de la pollution,. »

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