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La musique et le chantLa musique et le chant jouent un grand rôle dans la vie quotidiennedes Tibétains, pour accompagner par exemple les travaux des champs,mais aussi la danse et le divertissement.

Publié le 23/05/2020

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« La musique et le chant La musique et le chant jouent un grand rôle dans la vie quotidienne des Tibétains, pour accompagner par exemple les travaux des champs, mais aussi la danse et le divertissement.

La belle saison permettait autrefois des pique-niques au bord de l’eau, et Lhassa connaissait naguère une saison de théâtre et d’opéra. Comme tout l’art traditionnel du Haut Pays, la musique est essentiellement religieuse.

La danse elle-même est marquée fortement par l’influence du cham, la danse sacrée d’origine monastique.

La musique liturgique tibétaine est riche de sonorités fascinantes, où se perçoivent des échos inattendus, et dont certains disent avoir ressenti de prime abord une sainte frayeur.

Dans le sens le plus rigoureux du terme, ces sonorités sont façonnées pour induire une réceptivité à des vibrations singulières, porte ouverte sur une réalité au-delà de la réalité. Les maîtres tibétains des sons ont la réputation d’avoir atteint, par le travail de la voix humaine, à une rare et profonde maîtrise qui exige des années d’entraînement, et dont l’exercice est assimilé à un véritable yoga.

Selon des pratiquants rompus à cet art, on y retrouve, amplifiée et magnifiée, la mélodie intérieure du corps humain, telle qu’on peut l’écouter en se bouchant les oreilles pour faire obstacle aux bruits extérieurs.

C’est une musique de passage, d’une force peu commune et d’une stupéfiante pureté, exprimant à la fois la souffrance et la compassion, une recherche inlassable et une apaisante sérénité. Divers instruments, à vent et à percussion, apportent aussi leur concours au rituel.

Le plus impressionnant est peut-être le radong, une trompe télescopique dont le maniement requiert plusieurs servants : celui qui souffle, et ceux qui la portent ou la transportent.

Composée de trois parties inégales emboîtées l’une dans l’autre, elle peut atteindre quatre mètres et demi.

Son matériau de base est un métal repoussé, gainé par endroits de bois, souvent décoré très habilement. Cette trompe, au son grave à l’extrême, est utilisée pour annoncer le début des cérémonies ou l’ouverture des réjouissances.

Elle est employée par paires, afin d’assurer la continuité du son ; pour en jouer, l’on dépose le pavillon à même le sol ou sur un support, voire sur quelques solides épaules de moines.

Afin que l’appel résonne dans toute son amplitude, les musiciens se placent généralement sur le toit des monastères.. »

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