LA MORT
Publié le 16/05/2020
Extrait du document
«
Sér ie L.
• Seul parmi les êtres vivants l'homme a une claire conscience de la
mort.
Cette conscience peut avoir une origine simplement empirique (l'homme constate la mort de son semblable) ; mais on peut aussi consi dérer, avec Max Scheler et Heidegger, qu'elle constitue une structure a priori de la conscience humaine, et donc qu'elle lui est immanente.
• L'intensité de la conscience de la mort semble varier d'une per sonne à l'autre, comme d'une époque ou d'une cul ture à l'autre (elle serait plus aiguë lors des périodes de dbor:ganisation ~ociale).
• La mort est radicalement impen5able : on peut penser J la mort, sur la mort, non la mort elle-même.
(Comme l'observait Kant, nul n'en peut
faire l'elSentiment raisonnable ec ration nel •,alors il est vrai que nous ne croyons pas que nous sommes mor
tels, car notre sentiment, tout notre être, refuse d'adhérer à cette vérité qui teste ainsi pour nous parfaitement intellectuelle et ,1bstraite.
• La mort étant donc proprement impensable, inconnaisçable et incroyable, elle apparaît comme le scandale absolu.
• C'est pourquoi, bien qu'elle soit un phénomène universel et parfai tement naturel, l'homme considère spontanément la mort comme non
naturelle Ainsi les relrgrons expliquent-elles souvent la mort comme un.
»
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