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la minijupe

Publié le 18/05/2020

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« \HDLN0000100076 \BOLD0007700313 \LINK0141801422PE_0812T Jeune et rebelle - la minijupe conquiert le monde de la mode internationale Au milieu des années 60, les jupes extrêmement courtes et provocantes de l'Anglaise Mary Quant deviennent le symbole de la protestation des jeunes contre les normes établies.

La mode perd son caractère élitiste, la jeunesse donne le ton. L'influence croissante d'un style pour les jeunes dans le domaine de la mode se traduit par l'ascension fulgurante de la minijupe.

Parallèlement, la mode du prêt-à-porter, jeune et avant-gardiste, proposée dans les boutiques et les grands magasins, connaît un sort semblable. La génération née après la Seconde Guerre mondiale, ne veut plus se plier au diktat de la mode imposé par la haute couture parisienne.

Les créateurs de Grande-Bretagne sont les premiers à percevoir cette évolution.

Contrairement à la relève des designers français, les Anglais peuvent développer leurs propres idées puisqu'ils n'ont pas une longue tradition de maisons de couture derrière eux.

Le "Swinging London" est bientôt pour le paradis de la jeunesse qui aime la mode.

On y trouve les boutiques les plus "chaudes" qui offrent tout ce qui est "hip": des bottes de toutes les couleurs qui arrivent au genou, des tee-shirts aux motifs pop-art et des chemises transparentes.

Parmi les créateurs britanniques qui font de Londres une métropole de la mode, citons Ossi Clark, Barbara Hulanicki, Zandra Rhodes et bien sûr Mary Quant. En 1955, Mary Quant ouvre une petite boutique, Bazaar, à King's Road.

Comme les vêtements qu'on lui propose de revendre ne lui plaisent pas, Mary Quant commence à tailler ses propres créations dans des tissus bon marché.

Elle souhaite proposer non pas une mode élitiste, mais populaire.

Elle s'oriente donc vers des vêtements qui arrivent au genou, à la mode dans les années Charleston (1925-1927).

En 1959, la mode du "mini" vient de naître.

Pourtant, la minijupe n'aurait pas survécu sans une petite révolution qui se produit au début des années 60 dans la lingerie pour dames: les premiers collants fins sont lancés sur le marché.

En 1964, la haute couture ne peut plus continuer à ignorer la minijupe avant-gardiste.

Le styliste André Courrèges reprend cette nouvelle longueur de vêtements et introduit avec elle son style futuriste.

Le mannequin anglais Leslie Hornby - Twiggy - devient le symbole du nouvel idéal de beauté de la femme-enfant.

Son corps androgyne, longiligne, contraste avec les rondeurs idéalisées dans les années 50.

Devenue le modèle de nombreuses jeunes femmes, elle déclenche une véritable folie de la minceur.

Mais cet idéal féminin ne recueille pas l'approbation de tous - la presse surnomme méchamment Twiggy "le fil de haricot le plus cher du monde". La nouvelle mode du "mini" provoque un scandale.

En 1969, la mode du "super-mini" est qualifiée d'obscène et de mauvais goût; l'opinion publique se demande si la vue de genoux nus n'augmentera pas le nombre de délits de moeurs.

Malgré d'innombrables interdictions de la minijupe - particulièrement dans les écoles et dans les églises - la mode s'impose 1. »

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