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La mémoire de la Résistance vue par le général De Gaulle

Publié le 25/01/2021

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Ce discours est prononcé en mars 1947, c'est-à-dire au tout début de la Guerre froide qui va se traduire en France par la destitution, en avril 1947, des ministres communistes que De Gaulle avait fait entrer dans le gouvernement provisoire de la République française. Dans son discours, De Gaulle dénonce la prétention de certains de vouloir s'accaparer la mémoire de la Résistance. Il ne le nomme pas, mais il est clair pour ses auditeurs de l'époque qu'il fait référence au Parti communiste qui se présentait comme le «parti des 75 000 fusillés». En gonflant le chiffre des fusillés (25 000 en réalité et tous frétaient pas communistes), le Parti communiste tentait de s'attribuer le

« La mémoire de la Résistance vue par le général De Gaulle Nous sommes ici, d'abord, pour commémorer le fait d'armes 1 qui, le 27 février 1942, porta pour la première fois sur le sol envahi de la France l'action d'une force alliée, combinée avec celle d'élé­ ments de nos réseaux.

[ ...

] Dès lors, chez nos participants et avec l'aide croissante de nos alliés, c'est avec une ardeur décuplée que fut poussé l'agencement de l'extraordinaire machine qui devait jouer un si grand rélle dans la bataille décisive de France [ ...

] En vérité, la Résistance française, c'était la Défense Nationale ! Qu'elle combattît comme elle pouvait, à Bruneval ou à Bir Hakeim, aux Glières ou en Tunisie, au Vercors ou en Italie, qu'elle luttât dans les rangs de nos troupes des maquis ou dans ceux de nos grandes unités débarquées sur nos céltes, ou sur les mers, ou dans le ciel, qu'elle servît à découvert dans chacune des activités de nos territoires libérés ou en secret dans les foyers, fermes, ateliers, syndicats, administrations, groupements, de notre sol envahi, qu'elle s'exprimât aux postes-radio de Londres, de Brazzaville et d'Alger ou dans les tracts et journaux.

[ ...

] En juin 1940, quand tout paraissait s'écrouler, elles' est réfugiée dans l'action du groupe résolu qui, à partir du sol de la noble Angleterre, maintenait dans la lutte la souveraineté française.

Elle s'est peu à peu embrasée, à partir de là, à mesure des espérances et des possibilités, jusqu'à s'étendre au peuple tout entier.

Elle s'est terminée le 8 mai 1945 quand nous avons, aux céltés de l'Angleterre, des États-Unis et de la Russie, reçu la capitulation totale de l'Allemagne et de ses armées.

Elle a eu ses hauts et ses bas, ses erreurs et ses grandeurs, ses défaillances et ses triomphes.

Mais elle fut, et il fallait qu'elle fût, une et indivisible comme la France qu'elle défendait.

Une et indivisible, certes! Ce qui veut dire que toute tentative de piller ce bien national ne saurait être tolérée.

Telles ambi­ tions et surenchères partisanes, qui prétendent se l'attribuer en tout ou en partie sont vulgairement sacrilèges.

2 Quelles qu'aient été l'origine, la profession, les opinions, des Français et des Françaises qui ont, sous n'importe quelle forme, à �JV^]ah9 quel rang à �JV^]ah9 quel moment, participé au combat, ils ont répondu à un seul et même appel qui était l'appel du pays, ils ont accompli un seul et même devoir, le devoir envers la patrie, ils ont servi une seule et même cause, la cause du salut national.

Les six cent mille hommes et femmes de chez nous, qui sont morts sur les champs de bataille, ou aux poteaux d'exécution, ou dans les camps de misère, sont morts pour la France et pour la France seulement.

C'est justement parce que la Résistance, c'est-à-dire la Défense Natio­ nale, une fois de plus dans notre Histoire mais dans le plus extrême péril, a finalement et pour un temps reforgé la solidarité française, qu'elle a sauvé, non point seulement le présent, mais l'avenir de la nation, en faisant refleurir en elle, dans le sang et dans les larmes, la conscience de son unité.

1.

Le 27 février 1942, à Bruneval, près du Havre, des parachutistes britanniques et canadiens détruisent, avec l'aide de la Résistance normande, un important radar sur le littoral de la Manche. 2.

Allusion au parti communiste qui s'affirme comme étant le «parti des 75 000 fusillés» [cette note figu re dans l'ouvrage, Allocutiom et messages].. »

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