La méditationL'ermite et l'ascète, souvent errant, font partie de la traditionreligieuse de l'Asie depuis la nuit des temps.
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
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La méditation
L’ermite et l’ascète, souvent errant, font partie de la tradition
religieuse de l’Asie depuis la nuit des temps.
Le bouddhisme tibétain ne fait pas exception, d’autant que les vastes
étendues du haut plateau sont particulièrement propices à la
réflexion solitaire si chère aux grands maîtres.
Au-delà des enceintes
monastiques, cabanes ou grottes étaient naguère aménagées afin de
permettre aux aspirants de méditer dans la solitude.
La retraite classique commune à tous les ordres est traditionnellement
des trois ans trois mois en solitaire, et peut être pratiquée à plusieurs
reprises dans la vie.
Mais elle ne peut se faire sans l’assentiment ni la
direction éclairée d’un maître, qui en partage en quelque sorte la
responsabilité avec le disciple en formation.
Elle avait cours dans
tous les grands monastères du Tibet, et aujourd’hui elle se perpétue
dans les centres d’études bouddhiques tibétaines qui ont essaimé à
travers le monde depuis l’exil.
D’aucuns estiment que cette tradition
formatrice rigoureuse trouve sa source dans la retraite annuelle
qu’effectuaient les membres du sangha du temps du Bouddha lors des
trois mois de la saison des pluies, et qui est toujours coutumière dans
les pays bouddhistes du Sud-Est asiatique.
Néanmoins, le méditant à temps plein, s’il est en retrait par rapport au
monde, n’est pas totalement retiré du monde – à quelques exceptions
près bien entendu.
En se façonnant lui-même, il se prépare à mettre
les connaissances ainsi acquises au service des autres et de la société
lorsqu’il reviendra parmi les hommes.
Trempé à l’épreuve d’une
discipline rigoureuse, il (ou elle) est censé avoir surmonté la majeure
partie des obstacles de la vie courante (notamment les trois poisons
que sont l’ignorance, la haine et la cupidité) et être ainsi à même de
jouer un rôle bénéfique pour tous.
Au quotidien, celui qui médite régulièrement, sans pour autant
renoncer à assumer ses obligations courantes, cherche surtout à mieux
harmoniser sa vie intérieure avec l’existence qu’il mène.
Mais chez les
uns comme chez les autres, à l’échelle qui leur est propre, c’est une
participation pleine et consciente à une chaîne multiséculaire de
transmission ininterrompue d’une sagesse essentielle qui permet, dans
ses expressions les plus achevées, d’être pleinement détaché tout en
demeurant relié à tout..
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