La matérialité des Mains libres

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« Pour « coller » aux images de Man Ray, le poète illustrateur, quel que soit son mode de déchiffrage, doit entrer dans un univers surréel qu'il connaît et pratique avec conviction depuis presque vingt ans. On a dans Les Mains libres comme une joute surréaliste où l'illustration d'Éluard apporte son « plus » surréaliste à ce qu'en transmet le dessin. Ce jeu esthétique de l'amplification peut faire penser au duel poétique que fut le chant amébée. Plus surréaliste que Man Ray il y a Éluard. De nombreux poèmes laissent apparaître, par leur langage à texture chaotique, une puissance de rupture, avec les valeurs d'ordre logique et de raison, plus grande que dans le trait de Man Ray. ...»