La Lune

« La Lune Notre voisine la plus proche dans l'es pace est la Lune , l'unique satellite naturel de la Terre .

En moyenne, son orbite autour de la Terre est à 384 400 km, suffisamment proche pour que plusieurs de ses caractéristiques de surfa­ ce soient vues à l'oeil nu.

Bien qu'elle ne soit qu'au sixième rang dan s le système solaire, d'après sa dimension, le satellite de la Terre est probablement plus grand que tout autre, par comparaison à sa planète mère.

Son dia­ mètre d'environ 3 500 km est pres que exac­ tement égal à 3/ 11 de celui de la Terre .

La présence d' un tel satellite, relativement grand, si près de nous, a nécessairement des effets sur la Terre.

Durant des siècles, les astronomes n'ont été conscients que des ef­ fets les plus évidents, comme le mouvement des marées .

Au fur et à me sure que la Lune tourne autour de la Terre, l'attraction de sa gravité provoque sur les mers et les océans les mouvements périodiques familiers des ma­ rées, mais, récemment, les scientifiques ont découvert des effets beaucoup plus subtils.

Par exemple, l'influence de la Lune sur les marées agit également comme un frein très léger sur la rotation de la Terre .

Presque imperceptiblement, la Terre est ra­ lentie, et sa journée allonge constamment à raison de seize secondes chaque million d'an­ nées, par suite de la diminution de la force d'attraction du Soleil, dont l'énergie décroît.

L'effet des marées dû à la Lune est encore plus important sur le sol lui-même que sur les mers.

Avec du matériel de séismographie ex­ trêmement sensible, il est possible de mesurer les replis et les ondulation s de la croûte ter­ restre, causés par 1 ~attraction gravitationnel­ le de la Lune .

Le s déformations sont extrê­ mement minimes (pas plus grandes, en fait, que 25 à 30 cm), mais les savants pensent maintenant qu'elles peuvent être suffisantes pour déclencher certains modes d'activité séismique au fond de la croûte terrestre.

Dans un tel cas, une plus grande compréhen­ sion du mécanisme pourra un jour permettre de prévoir les tremblements de terre ca­ tastrophiques .

Même avant les première s expéditions habi­ tées du programme Apollo, les astronomes savaient que la Lune était un monde tout à fait différent de la Terre, principalement à 92 Ci-dessu s: Peinture exécutée vers 1700 par Donato Cre ti , montrant à quoi resse mblait la Lun e lor squ 'ell e était obse rvée avec une lune/l e de Galil ée.

L 'inven­ tion du té lesco pe e n 1608 o u vrit la voie au déve lopp em ent de l'a stronomie, et la Lun e, la plu s proch e vois ine de 1(1 Terr e, com­ m ença à ê tr e scrut ée al/entive­ ment.

cause de sa masse.

Bien qu'elle soit un corps relativement grand par rapport à la Terre, sa masse ne représent e que 1,2 pour cent de cel­ le de la Terre.

La gravité dépend de la ma sse et , pour cette raison , la pesanteur de la Lune est c omparativement faible: seulement seize pour cent, ou un sixième, de celle de la Terre.

Autrement dit, la Lune ne peut pas conserver d'atmo sphère, et toute enveloppe de gaz, qui l'a peut-être entourée un jour, s'est depuis longtemps volatilisée dans l'espace.

Sans l'action de la pres sion atmosphérique, toute l'eau de la surface s'est évaporée et s'est éga­ lement dissipée dans l'espace.

La Lune est, par conséquent, un monde où l'air et l'eau sont inexistants.

L'absence d'atmo sphère signifie également que la surface de la Lune n'est pas protégée de l'activité des rayons so­ laires .

De nombreuses émissions mortelles, telles que les rayons ultraviolets et les rayon s X, dont la Terre est protégée par son at­ mosphère, font normalement partie de la lu­ mière solaire sur la Lune.

Pour aggraver en­ core les choses, les météore s, qui se consu­ ment généralement dans une atmosphère pla­ nétaire, tombent librement sur la Lune , pro­ duisant souvent d'énormes cratères sous le choc.

La Lune est encore différente de la Terre. »