La loi du plus fort est-elle la meilleure ?

« EVALUATION THEME 1A GENETIQUE Exercice type 1 – La loi du plus fort est-elle la meilleure ? La sélection sexuelle et naturelle sont deux types de mécanismes sélectifs responsables de l’évolution des génomes.

Cependant la sélection naturelle, perçue comme la « loi du plus fort » fait souvent référence au fait qu’un individu sur deux est amené à survivre, bien au contraire. C’est pourquoi nous cherchon s à montrer que ces mécanismes sélectifs ne reposent pas exclusivement sur la capacité de survie individuelle.

Pour ce faire, nous expliquerons, dans un premier temps, comment agit le mécanisme de sélection naturelle et dans un second temps, comment agit la sélection sexuelle. Dans un milieu donné, un allèle peut se montrer avantageux pour l’individu qui le porte.

Celui-ci pourra donc mieux survivre et se reproduire, transmettant ainsi ses allèles à la génération suivante. C’est ce qu’on appelle la sélection naturelle. Prenons l’exemple des pinsons des Galápagos étudiés par le grand naturaliste Charles Darwin. Ces derniers présentent des différences physiques notamment au niveau de leur bec qui diffère d’un individu à un autre.

En effet, leur bec est adapté au type de nourriture dont ils nécessitent pour leur survie.

Ainsi, les pinsons vivant dans un environnement dans lequel se trouvent de grosses et dures graines posséderont un bec gros et large afin d’attraper la graine mais également très solide permettant de la broyer.

En revanche, les pinsons dont l’environnement dans lequel ils vivent abritent une nourriture difficile d’accès comme par exemple les insectes qui se logent dans des troncs d’arbres, auront un bec davantage long et fin.

De ce fait, grâce à l’évolution de leur caractère, étant le bec, les pinsons s’adaptent à leur environnement respectifs ce qui leur permet de se nourrir et donc de survivre. Ainsi, ces derniers pourront se reproduire et fait perdurer l’espèce. Un autre exemple de survie permet de bien montrer que les caractères morphologiques dues à la sélection naturelle agissent comme un moyen de survie face au prédateur. C’e st notamment le cas du phalène de bouleau qui est un grand papillon de nuit. Cette espèce doit son nom au fait qu'on la trouve souvent posée sur le tronc des Bouleaux d’où la teinte de ses ailes la rend difficilement discernable au regard humain.

Deux spécimens sont distinguables : le phalène au corps blanc et le phalène au corps noir.

Ce dernier a subit une mutation.

En effet, la révolution industrielle ayant frappée l’Angleterre dans les années 1950, la plupart des régions du pays ont vu leur nombre d’usines augmenté ce qui a provoqué un noircissement des troncs des bouleaux qui se trouvaient à proximité.

Ceci a alors provoqué une mutation chez les phalènes blanches qui vivaient sur ces troncs et qui ont donc subit un noircissement de leur corps dues à la reproduction d’au moins un phalène au corps noir avec un phalène au corps blanc.

L’allèle« corps noir » étant dominant face à l’allèle « corps blanc » qui lui est récessif, la descendance est donc majoritairement à corps noir.. »