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La littérature est-elle tribune efficace pour défendre ses idées ?

Publié le 23/05/2020

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« Dissertation Français Les écrivains sont d'abord des hommes qui appartiennent à leur époque, et même, compte-tenu d'une sensibilité plus vive ont donné vie au mot littérature qui dérive du terme latin « litteratura », apparaît au début du XIIeme siècle avec un sens technique de « Chose écrite ». Il évolue ensuite avant d'atteindre aux XVII-XVIII siècles son sens principal d'aujourd'hui.

Elle est ainsi défini par un ensemble d'oeuvre de natures différentes tel que la poésie, le roman ou encore le théâtre.

Mais aussi de mouvement différent tel que le classicisme, le baroque, le modernisme.. De plus toutes ces oeuvres ont la particularité d'utiliser le moyen du langage écrit auxquelles on reconnaît une valeur ou intention esthétique.

Ainsi plusieurs motifs ont conduit un auteur à se lancer dans l'écriture et la publication d'une oeuvre.

Comme par exemple vouloir faire partager une opinion, éclairer, participer aux débats intellectuels de son temps.

C'est ce que nous appelons la « littérature engagée ». Aussi il est légitime de se demander si la littérature est efficace et si elle est qu'une tribune pour défendre ses idées ? Afin de tenter de nous éclairer sur les capacités de la littérature à défendre ses idées, nous étudierons dans un premier temps à travers divers oeuvres, que c'est un bon moyen de défendre ses idées.

Cependant nous verrons par la suite que l'on peut souligner certaine limite de la littérature à défendre des points de vue.

Celle-ci n'ayant pas pour unique but de diffuser des idées.

Enfin nous verrons en quoi la littérature peut exprimer des idées d'une manière détournée. Effectivement la littérature permet grandement la diffusion et la défense d'idées d'auteurs qui réalisent des idées engagées.

C'est à dire qu'ils mettent leur art au service d'une cause politique ou encore de courants de pensée.

Ainsi dans ces textes les écrivains usent de toutes leurs qualités littéraires et artistique pour exprimer leur opinion sur de grand thème de l'actualité.

Dans Le Déserteur , Boris Vian tente d'émouvoir en mettant le texte en chanson.

De cette manière il fait passer une idée, de manière ludique est plus intéressante, qui est ici une idée de liberté puisqu'il y est amené à sacrifier sa vie en quittant tout ce qui lui est cher au nom des valeurs qu'il défend.

Tout cela, sans ennuyer son lecteur par rapport à un discours qui aurait été purement argumentatif.

Par la même occasion Boris Vian mêle deux arts littéraires puisque le texte se revendique dès le début comme une lettre : «je vous fais une lettre», et le fait qu'une lettre qui est normalement censé être oeuvre privée soit « ouverte » montre bien le voeux de l'auteur, qui est de faire partager ses idées aux plus grand nombre et ici à toute la France.

D'autres nombreuses grandes idées ont été exprimé grâce à la littérature, comme l'égalité.

C'est le cas dans l'Île des esclaves de Marivaux où l'histoire se passe dans une île dans laquelle les maîtres deviennent des valets et les valets des maîtres.

L'auteur formule l'enjeu de la pièce et présente de façon raisonnée les étapes de la transformation sociale.

Les rôles ne sont pas inversés par l'auteur pour exécuter une vengeance personnelle.

Cette réciprocité est l'instrument d'une amélioration des rapports humains.

On peut donc dire que dans cette oeuvre Marivaux tente de faire comprendre aux « blancs » que l'esclavage est une mauvaise idée et qu'elle n'est pas correct d'un point de vue des droits de l'homme. De surcroit toutes ces nombreux idées exprimées à l'aide d'oeuvres littéraires s'appuient sur beaucoup de procédés pour mieux intéresser le lecteur et mieux lui faire comprendre l'idée qui a voulu être exprimée.

En effet on peut être plongé « dans la peau d'un personnage » par une focalisation interne dans un récit.

Et donc être d'avantage sensibilisé à ce qui arrive au personnage concerné en vivant cela de l'intérieur, c'est le cas par exemple dans le dernier jour d'un condamné qui est un grand roman de Victor Hugo et qui constitue un réquisitoire politique pour l'abolition de la peine de mort.

Effectivement le récit est à la première personne avec une adoption des techniques de l’autobiographie et ceux du journal intime en particulier et ainsi le lecteur détient un accès au point de vue du narrateur et à sa vision des choses et du monde ce qui instinctivement va le pousser à prendre les même décisions que le narrateur.

C'est pourquoi dans ce cas précis la littérature est très intéressante.

Mais il y a aussi des procédés propre à la poésie, comme dans la poésie engagé où on est émus par le sens, les mots, les images, les rythmes, ainsi on retient ces poèmes qui par la même. »

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