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La littérature baroque par Albert-Marie Schmidt

Publié le 23/05/2020

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SCHMIDT Albert-Marie. Universitaire et critique littéraire français. Né et mort à Paris : 16 octobre 1901 — 9 février 1966. Après des études au lycée Condorcet, il obtient sa licence es lettres à la Sorbonne et fréquente dans sa vingtième année les décades de Pontigny où il retrouve des écrivains tels que Gide, Mauriac, Martin du Gard, Maurois. Lecteur de français à l’Université de Marburg-an-Lahn en Allemagne, de 1927 à 1934, il enseigne ensuite à l’Ecole Alsacienne à Paris et il passe en 1939 une thèse de Lettres sur La Poésie scientifique en France au XVIe siècle. Mais il avait déjà écrit un ouvrage sur Saint-Evremond ou l'humanisme impur (1932). Professeur aux Universités de Caen (1941-1944) et de Lille (1945-1966), il y occupe la chaire de langue et littérature française de la Renaissance. Auteur de nombreux articles sur le XVIe siècle dont certains ont été recueillis dans Etudes sur le XVIe siècle (1967), critique littéraire de l’hebdomadaire protestant Réforme, il manifeste souvent des goûts et des curiosités en marge de toute préoccupation universitaire, notamment pour la théologie avec un Calvin (1957), pour l’occultisme avec un ouvrage sur La Mandragore (1958) et un autre sur Paracelse ou la force qui va (1967), et pour le symbolisme, avec La Littérature symboliste (1942). Il s’intéresse aux petits écrivains méconnus du XVIIIe siècle, à Maupassant (1962) et il fonde, en particulier avec Raymond Queneau, « L’ouvroir de Littérature potentielle » (L’oulipo). Il est également l’auteur de nombreuses éditions critiques, celles notamment de l’Hymne aux daïmons de Ronsard (1939), du Roman de Renard (1963), et des Romans, Contes et Nouvelles de Maupassant, en collaboration avec Gérard Delaisement (1957-1959). Comme l’a écrit Olivier de Magny : « Albert-Marie Schimdt combine harmonieusement jusqu’à n’en faire qu’une seule, la sienne propre, trois démarches en général fort distinctes, celle de l’historien littéraire, celle de l’érudit et celle du critique. »

« La littérature baroque. »

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