La Libido
Publié le 15/05/2020
Extrait du document
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Dans les textes_ latins et médiévaux, libido est syno
nyme de désir et de concupiscence.
Freud dit avoir
emprunté le mot au psychologue allemand A.
Moll, auteur
des « Recherches sur la Libido sexuelle ..
(1898).
Il dési gne l'énergie psychique qui sous-tend tout mouvement ou
comportement en rapport avec l'amour, entendu dans son
sens le plus iarge.
Pour Freud, le caractère essentielle ment sexuel de la libido est fondamental.
Un désaccord
sur ce point conduira Jung à se séparer de lui.
2 Dans son acception freudienne, la libido a aussi un
aspect quantitatif : c'est la quantité d'énergie (non mesu
rable effectivement) mise au service des pulsions.
Elle diffère de celles-ci (avec lesquelles elle est souvent con fondue) en ce sens qu'elle n'en recouvre que l'aspect psychique et non l'aspect somatique (physique)..
3 La libido n'est pas une simple force obscure, mais elle possède une histoire, que l'on peut décrire en termes de
stades.
Depuis sa naissance .
jusqu'à la conquête de la
génitalité, l'individu traverse un certain nombre de stades (oral, sadique-anal, phallique, génital).
Chaque stade est
défini par une organisation particulière de la libido, autour
d'une zone érogène (buccale, génitale, etc.).
4
Au cours de cette évolution, l'individu se heurte à
deux risques, celui de la fixation et celui de la régres sion.
Il peut arriver qu'un stade soit plus investi qu'un
autre.
La libido reste alors fixée, en partie ou en totalité, à l'un de ces stades.
Si le complexe d'Œdipe n'est pas résolu d'une manière satisfaisante, la libido n'atteindra
jamais le stade génital ou régressera vers l'un des
stades antérieurement dépassés.
Une telle régression
donne alors naissance à la perversion.
Si le moi lutte contre le désir de régresser, le sujet devient névrosé.
Névroses et perversions apparaissent comme des trans formations pathologiques de la ljbido.
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