La liberté guidant le peuple etude

« DEVOIR MAISON D’ HGGSP 1) Les éléments de composition que Yue Minjun emprunte à Eugène Delacroix sont : - Le symbole de la liberté : au centre du tableau se tient un homme le bras droit en l’air.

Il est placé en hauteur pour servir de guide aux autres personnages.

Le comparatif à la Marianne du tableau de Delacroix est très explicite.

Le titre du tableau nous fait comprendre que ce personnage incarne la liberté au même titre que la Marianne. - Les combattants révolutionnaires : Autour de l’homme au bras levé se trouve le peuple révolutionnaire, ainsi que les morts au premier plan, disposés de la même manière que sur le tableau de Delacroix. - Les barricades : Les combattants se tiennent sur des pierres comme sur le tableau de Delacroix ou ils se dressent fièrement sur les barricades. - La fumée et le chaos : Au troisième plan du tableau nous voyons de la fumée verte et épaisse qui semble s’emparer de tout le paysage laissant un immeuble visible comme sur le tableau d’Eugène Delacroix où nous observons la cathédrale entourée de fumée étouffante - La pyramide visuelle : La composition est organisée en une sorte de pyramide visuelle, avec la Liberté au sommet, les combattants en bas et une progression de la gauche vers la droite, créant un mouvement naturel pour les yeux du spectateur, exactement comme dans l’œuvre de Delacroix. 2) Le peintre choisit de supprimer les armes et blessure ainsi que les couleurs chaudes pour choisir un style plus minimaliste et habiller tous les personnages de la même façon.

Les couleurs sont elles aussi beaucoup moins intenses et diversifiés laissant comme couleurs principales le bleu, blanc et gris.

Il supprime également tous les symboles révolutionnaires tels que le drapeau tricolore ou le bonnet phrygien.

Il fait ce parallèle avec le gouvernement chinois qui à supprimé les libertés fondamentales supprimant ainsi le pouvoir de penser par sois même et d’avoir une esprit critique et une opinion forgé. Il supprime également les expressions des visages, les remplaçant par des sourire visant ainsi à dénoncer une société ou l’humain est condamné à rentrer dans des cases et suivre la masse pour s’adapter à la société.

Le peintre démontre son cynisme à travers l’ironisme en faisant des personnages sans.... »