La liberté de religion en France et au Maroc
Publié le 23/04/2022
Extrait du document
«
Liberté de religion
La liberté de religion, énoncée dans la Déclaration universelle des droits
de l’homme, implique la possibilité d’exprimer publiquement ses
convictions.
Cette liberté n’est cependant pas sans limites.
La liberté de religion est l’un des plus anciens droits à avoir été
reconnus.
Il peut paraître simple : c’est le droit de croire en ce que l’on
souhaite, sans interférence gouvernementale.
Tant de guerres et de
massacres ont eu lieu pour faire disparaître – ou renforcer – certaines
religions qu’il n’est pas surprenant que ce droit figure comme l’un des
principaux parmi ceux établis par la Déclaration universelle des droits de
l’homme de 1948.
Toutefois, comme pour tous les droits, sa mise en pratique s’avère plus
complexe que ce que la simple déclaration « toute personne a droit à la
liberté de religion » pourrait laisser croire.
D’ailleurs, même la
Déclaration universelle des droits de l’homme va plus loin, stipulant à
l’article 18 : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de
conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de
religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou
sa conviction seul ou en commun, tant en public qu’en privé, par
l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.
»
Qu’est-ce que la liberté de religion ?
Pour comprendre les implications concrètes de la liberté de religion, il
convient de souligner que cette protection s’applique à une multitude de
convictions.
Le sens du terme « religion » n’est pas restrictif et rien,
dans la déclaration, ne limite la religion à des groupes « officiels » ou
« historiques ».
Au contraire, la définition donnée est bien plus vaste :
elle recouvre la « pensée », la « conscience » et la « conviction » tout
autant que la religion au sens strict.
Qu’est-ce qui est réellement protégé ? L’élément le moins controversé
de la liberté de religion est le droit pour toute personne de « croire » ce
qu’elle souhaite sans que l’État tente de lui imposer une conviction.
Cependant, une religion englobe généralement plus qu’une déclaration
de conviction, chacune ayant ses pratiques ou « manifestations ».
Mais
quels types de pratiques sont protégés ? Là encore, il semble
communément admis, hors des pays qui s’efforcent d’éradiquer
totalement certaines religions, que la liberté de religion implique le droit
de la pratiquer librement en privé.
Les difficultés commencent avec leur
expression publique.
L’article 18 de la Déclaration universelle stipule
que chacun a le droit de « manifester » sa religion ou sa conviction, seul
ou « en commun », et précise que cette manifestation se fait par «
l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites ».
En second lieu, pour de nombreuses personnes, la liberté de religion
implique le droit d’exprimer ses convictions en public.
Chaque individu
peut avoir sa propre acception de la religion : peuvent être considérés.
»
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