La Lèpre

« 1 / 2 Lepre 1 Autrefols endemique en Europe, la lapre a ate refoulee du vieux Continent pour devenir une maladie exotique. Elle atteint environ cinq millions de personnes dans le monde.

La lapre peut trapper toutes les races, mais c'est surtout en Afrique centrale, en Inds et en Amerique tropical* qu'elle sevit. 2 La maladie est due a un germe, le bacille de Hansen (mycobacterium leprae), ressemblant au bacille de Koch, qui a tendance a constituerdes amas agglomeres globi »).

IIn'est pas cultivable, et eon inoculation experimentale sur les animaux donne des resultats incons- tants.

On admet generalement quo le bacille penatre dans l'organisme surtout par la peau, mais ii peut aussi emprun- ter des voies d'acces respiratoires ou digestiveo.

La lepre n'est pas heredltaire, et sa contagiosite semble restreinte. 3 La dures d'Incubation de Ia maladie est difficile preciser (de quelques mois a vingt ans).

Les debuts sont discrets, et les sympt6mes revelateursconcernent la peau et to systeme nerveux.

On observe des taches cuteness qui seront tras tot le siege de troubles de la sensibilite : anesthesie globale ou elective (sensibilite tactile, douloureuse, thermique).

On peut noter aussi diverses atteintes des muqueuses. 4 On distingue une forme tuberculoYde de Ia lepre (peu de bacilles, lesions evoquant cellos de la tuberculose) et une forme lepromateuse (beaucoup de bacilles, conth- giosite importante).

Dans le premier cas, la periode d'etat se traduit par la formation de leprides, placards bour- geonnants plus ou moins *Rendus.

L'atteinte nerveuse siege non seulement au voisioage de Ia lesion, mais aussi distance.

Elle se manifesto par des troubles de la sen- sibilite, une hypertrophle des nerfs, des troubles tro- phlques (peau each° et ecailleuse), des paralysles (face, mains, membres Inferieure).

Lèpre 1 Autrefois endémique en Europe, la lèpre a été refoulée du vieux Continent pour devenir une maladie exotique.

Elle atteint environ cinq millions de personnes dans le monde.

La lèpre peut frapper toutes les races, mais c'est surtout en Afrique centrale, en Inde et en Amérique tropicale qu'elle sévit.

2 La maladie est due à un germe, le bacille de Hansen (mycobacterium leprae), ressemblant au bacille de Koch, qui a tendance à constituer des amas agglomérés («globi»). Il n'est pas cultivable, et son inoculation expérimentale sur les animaux donne des résultats incons­ tants. On admet généralement que le bacille pénètre dans l'organisme surtout par la peau, mais il peut aussi emprun­ ter des voies d'accès respiratoires ou digestives.

La lèpre n'est pas héréditaire, et sa contagiosité semble restreinte.

3 La durée d'incubation de la maladie est difficile à préciser (de quelques mois à vingt ans).

Les débuts sont discrets, et les symptômes révélateurs concernent la peau et le système nerveux. On observe des taches cutanées qui seront très tôt le siège de troubles de la sensibilité : anesthésie globale ou élective (sensibilité tactile, douloureuse, thermique).

On peut noter aussi diverses atteintes des muqueuses.

4 On distingue une forme tuberculoïde de la lèpre (peu de bacilles, lésions évoquant celles de la tuberculose) et une forme lépromateuse (beaucoup de bacilles, conta­ giosité importante). Dans le premier cas, la période d'état se traduit par la formation de léprides, placards bour­ geonnants plus ou moins étendus.

L'atteinte nerveuse siège non seulement au voisinage de la lésion, mais aussi à distance. Elle se manifeste par des troubles de la sen­ sibilité, une hypertrophie des nerfs, des troubles tro- phlques (peau sèche et écailleuse), des paralysies (face, mains, membres inférieurs). 2 / 2. »