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La légitimité démocratique, impartialité, réflexivité, proximité, Pierre Rosanvallon

Publié le 16/10/2021

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« La légitimité démocratique : impartialité, réflexivité, proximité Pierre Rosanvallon Biographie de l’auteur Pierre Rosanvallon est né en 1948.

Après des études commerciales il s’engage dans le domaine des sciences humaines et sociales.

Cette carrière universitaire épouse un parcours militant dans lequel il est investi depuis sa jeunesse.

Le lien entre son engagement et ses recherches et très fort, et ces expériences s’enrichissent réciproquement.

Par exemple, son engagement syndical à la CFDT (1969) s’accompagne de recherches historiques, sociologiques politiques sur la notion d’autogestion.

Il effleure également une carrière d’homme politique lors de son adhésion au Parti Socialiste mais préfère se tourner vers le milieu universitaire et se concentrer sur l’analyse des faits politiques. Il est élu maitre de conférences en 1983 à l’EHESS après la publication d’une thèse nommée : « Le capitalisme utopique.

Histoire de l’idée de marché ».

Après s’être intéressé à la spécificité du modèle politique français, il s’emploie à une vaste analyse autour du concept de démocratie : son histoire, sa définition, ses mutations et ses failles.

Il dédie à ces recherches de nombreux livres, dont « La contre-démocratie : La Politique à l'âge de la défiance » dans lequel il décrit le devoir de défiance du citoyen à l’égard de ses représentants. Son travail intellectuel prend chair dans les projets auxquels il participe : il anime La Fondation Saint-Simon de 1982 à 1999, et crée une collection et des forums citoyens regroupés sous le nom de La Vie Des Idées. Pierre Rosanvallon a le souci de traduire ses recherches scientifiques de manière à ce qu’elles soient intelligibles et que la vie intellectuelle ne reste pas confinée dans son cadre universitaire.

Il se bat en même temps contre le triomphe de la pensée moyenne en faisant un effort non pas de moyennisation de sa pensée, mais de vulgarisation, dans son sens le plus noble.

Il insiste sur l’importance à ce que les travaux sur la société soient destinés à la société elle-même, à ce qu’ils prennent un ancrage concret, et qu’ils n’incarnent pas juste des spéculations théoriques et éloignées du réel.

Contexte historique de rédaction (2008) En 2008, l’indice démocratique mis en place par The Economist Group attribuait une note de 8,07 à la France, suffisant à la considérer comme une « démocratie pleine ».

Pourtant, cette même année, Pierre Rosanvallon juge nécessaire de dédier un livre entier aux mutations de la légitimité démocratique.

Ce besoin répond au constat suivant : depuis une trentaine d’années, les élections politiques par lesquelles les représentants sont élus et obtiennent leur légitimité sont peu à peu désacralisées.

En parallèle de cette banalisation se développe dans l’ensemble de la société une hausse de l’exigence démocratique qui s’exprime par un besoin de légitimité plus fort, plus permanent, et protéiforme. En 2002, une loi relative à la « démocratie de proximité » est mise en place en France, instaurant des conseils de quartiers dans chaque ville de plus de 200 000 habitants.

Cette loi a dressé les contours de ce que s’apprêtait à décrire P.

Rosanvallon quelques années plus tard. Ce livre s’inscrit dans un travail historique et analytique sur les mutations de la démocratie.

Il succède au livre La Contre-démocratie : la politique à l’âge de la défiance publiée en 2006, et précède à La Société des égaux sorti en 2011.

Ce triptyque ne prend pas forme dans un contexte marqué par des évènements spécifiques ou spectaculaires, il suit plutôt une dynamique latente de remise en cause de notre fonctionnement politique depuis mai 68 (qui remet en cause la légitimité des élites), dynamique accentuée à partir des années 80.

Nombre de politologues voient en le mouvement des Gilets Jaunes ( voir note en bas de page ) la confirmation de ce besoin de participation et d’expression citoyenne, si caractéristique des mutations de notre démocratie.

Idées principales Pierre Rosanvallon part du constat que la procédure électorale, -qui était perçue comme l’essence de l’idéal démocratique -, a été désacralisée dans les années 1980.

Les sociétés actuelles ne se satisfont donc plus des simples mécanismes procéduraux qui permettaient par le vote et le scrutin majoritaire de désigner des représentants. De ce constat découlent nombre de conséquences, qui caractérisent le passage d’un système démocratique à un autre.

Dans cet essai, l’auteur cherche à cerner les spécificités de la démocratie à Gilets Jaunes -> je suis consciente que ce mouvement regroupe des individus très différents défendant parfois des valeurs opposées.

Loin de moi l’idée de vouloir tenter une quelconque généralité sur ces évènements (appliquée à ce contexte, je pense que toute généralité ne peut être que réductrice), je parle donc de certains manifestants lorsque j’évoque cette mobilisation.. »

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