La justice est-elle une vertu ou une illusion ?
Publié le 10/12/2021
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). Voici donc une proposition qu'on peut, à mon avis, regarder comme certaine : c'est uniquement de l'égoïsme de l'homme et de sa générosité limitée, en liaison avec la parcimonie avec laquelle la nature a pourvu à la satisfaction de ses besoins, que la justice tire son origine. » Si ce qui est juste est relatif à des époques, à chaque société, voire à chaque milieu social, ne faut-il pas en conclure que celui que sera juste ici ne le sera pas là-bas ? Pire : et si la justice venait, comme le suppose Hume, de l'égoïsme ? Peut-on accepter cela pour définir une vertu ? A ce moment-là, il ne faudra parler de vertu que dans un sens relatif. Mais on peut aussi soutenir l'idée que la vertu qui concerne la justice est une illusion : cette vertu trouve sa source dans l'égoïsme des hommes. Deuxième axe de critique : On peut distinguer vertu et moralité, ou plus exactement, moralité et légalité : KANT, Introduction à la métaphysique des moeurs, I. « Ces lois de la liberté se nomment morales, à la différence des lois de la nature. Dans la mesure où elles ne concernent que des actions purement extérieures et leur légalité, elles sont désignées comme juridiques ; mais dès lors qu'en outre elles (les lois) doivent elles-mêmes être les principes de détermination des actions, elles sont éthiques et l'on dit alors que l'accord avec les lois juridiques définit le légalité de l'action, l'accord avec les lois éthiques définissent la moralité.
). Voici donc une proposition qu'on peut, à mon avis, regarder comme certaine : c'est uniquement de l'égoïsme de l'homme et de sa générosité limitée, en liaison avec la parcimonie avec laquelle la nature a pourvu à la satisfaction de ses besoins, que la justice tire son origine. » Si ce qui est juste est relatif à des époques, à chaque société, voire à chaque milieu social, ne faut-il pas en conclure que celui que sera juste ici ne le sera pas là-bas ? Pire : et si la justice venait, comme le suppose Hume, de l'égoïsme ? Peut-on accepter cela pour définir une vertu ? A ce moment-là, il ne faudra parler de vertu que dans un sens relatif. Mais on peut aussi soutenir l'idée que la vertu qui concerne la justice est une illusion : cette vertu trouve sa source dans l'égoïsme des hommes. Deuxième axe de critique : On peut distinguer vertu et moralité, ou plus exactement, moralité et légalité : KANT, Introduction à la métaphysique des moeurs, I. « Ces lois de la liberté se nomment morales, à la différence des lois de la nature. Dans la mesure où elles ne concernent que des actions purement extérieures et leur légalité, elles sont désignées comme juridiques ; mais dès lors qu'en outre elles (les lois) doivent elles-mêmes être les principes de détermination des actions, elles sont éthiques et l'on dit alors que l'accord avec les lois juridiques définit le légalité de l'action, l'accord avec les lois éthiques définissent la moralité.
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