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LA HONTE

Publié le 06/12/2021

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LA HONTE

Réalisation et scénario

Directeur de la photographie

Production

Distribution

Durée

INTERPRÉTATION

Eva Rosenberg

Jan Rosenberg

Colonel Jacobi

Filip

Le fils de Jacobi

M. Jacobi

Lobelius

Oswald

L'officier

Le docteur

L'interviewer

L'HISTOIRE

 

Un pays imaginaire, à notre époque.

Une guerre avec ses bombardements, ses des-tructions et ses réfugiés.

Comme chaque matin, Jan et Eva se réveillent. Artistes, musiciens d'orchestre. Jan et sa femme vivent en marge du conflit et de ses horreurs ; heureux dans leur petit univers.

Mais l'équilibre de ce monde clos est brisé par l'intrusion de Jacobi, un ami avec lequel il passait de fréquentes soirées musicales.

Impliqué dans le conflit par ses positions, 

 

Jacobi est un jour fusillé sous les yeux de Jan et Eva. Devant la violence et la proximité des com-bats, ils ne peuvent plus rester indifférents. Entre eux, même, les rapports changent et Jan se mon-tre très agressif devant Eva.

Leur demeure détruite, ils s'embarquent sur un bateau chargé de fugitifs.

La mer se calme. La barque semble sans vie. Jan et Eva laissent au loin leur passé et leur petit univers sécurisant ; mais pour quel avenir?


« 1 / 2 Les Fiches de Monsieur Cinéma Histoire Illustrée du Cinéma Mondial LA HONTE Réalisation et scénario ............................

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lngmar BERGMAN (1968) Sven NYKVIST Directeur de la photographie .......................

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Production .....................................

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Svensk Filmindustri Distribution Artistes associés Durée .........................................

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100 minutes INTERPRÉTATION Eva Rosenberg ..................................

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Li,· ULLMANN Jan Rosenberg ..................................

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Max Von SYDOW Gunnar BJORNSTRAND Sigge FURST Colonel Jacobi ..................................

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Filip ..........................................

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Le fils de Jacobi .................................

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Raymond LUNDBERG Barbro HIORT Af ORNAS Hakan JAHNBERG M.

Jacobi ......................................

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Lobe li us .......................................

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Oswald ........................................

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Ingvar KJELLSON L'officier .......................................

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Willy PERTERS Le docteur Ulf JOHANSON L'interviewer ....................................

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Borge AHLSTEDT L'HISTOIRE Un pays imaginaire, à notre époque.

Une guerre avec ses bombardements.

ses des­ tructions et ses réfugiés.

Comme chaque matin, Jan et Eva se réveillent.

Artistes.

musiciens d'orchestre.

Jan et sa femme vivent en marge du conflit et de ses horreurs: heureux dans leur petit univers.

Mais l'équilibre de ce monde clos est brisé par l'intrusion de Jacobi, un ami avec lequel il passait de fréquentes soirées musicales.

Impliqué dans le conflit par ses positions, Jacobi est un jour fusillé sous les yeux de Jan et Eva.

Devant la violence et la proximité des com­ bats.

ils ne peuvent plus rester indifférents.

Entre eux, même, les rapports changent et Jan se mon­ tre très agressif devant Eva.

Leur demeure détruite, ils s'embarquent sur un bateau chargé de fugitifs.

La mer se calme.

La barque semble sans vie.

Jan et Eva laissent au loin leur passé et leur petit univers sécurisant: mais pour quel avenir" LA PETITE HISTOIRE " Ce jï/111, déclare Bergman, rraitc des gens qui n' 0111 aucunefi1i, qui n'ont aucune conviction politi­ que cr qui ne peuvent pas non plus en proposer.

Ce so111 des nai/s.

Ils n'ont pas essayé d'y voir clair ou de prendn; position.

Ils sonr comme /11 plupart des gens.

Ils se laissent porter par le rnurant et soudain, ils se trouvenr livrés à des pre.1sions s'exerçant de divers côtés.

» .J'aurais concentré le film sur les émotions, les réacrio11s et les impressions des deux personnages, l'idée qu'ils 0111, que la guerre les ji-appe eux et seu/emenr eux.

Er je me serais co111enré de relater ces émotions.

,\1ais là j'ai orirnté le scénario dans une certaine direction parce que je mu/ais que cerraines choses soie/1/ dires ...

Sur le pessimisme dujïlm el la scène de /afuile Cil barque de Fm er Jan.

Bergman souligne:« Il n'y a plus ric11 à faire.

/'ous sommes sur la pen!e descrnda/lfe.

Il est impossible de sropper /'évo/u- ~ tian qui a déjà été trop loin.

Les forces qui pour- 1' raient encore enrayer celle évolution sonr trop ~ isolées, trop mal organisées.

trop plates, trop ma- _J /adroites.

(.

..

)Je pense aussi que dans des situations :; critiques, !a/Oi peur aider.

Qu'elle soit politique ou ~ re/igieu.1e.

peu importe.

Elle crée une immunité E Bergman a écrit le scénario au prinremps 1967: à celte époque la Tchécos/omquie n'amit pas encore été enrnlzie.

cr la guerre du Viema11111'av11it pas connu /' érape de /'escalade qui devair al'oir lieu un an plus tard: «ces deux événeme/1/s auraien/ œrr11ineme111 influencé lefïlm, précise Bergman.

JI n'aurair pas été le même.( ..

.) J'aurais œrraineme/1/ supprimé un des éléments qui esr à /'origine de LA HONTE.

à sal'oir tol// /'épisode de Jacobi.

Et le film serai/ devenu: « Un jour dans une guerre•>.

contre les psychoses ...

@ J I ........................................................................ ...

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,...,., 2 / 2. »

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