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LA GUINÉE ÉQUATORIALE AU XXe SIÈCLE

Publié le 15/09/2020

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État de l'Afrique occidentale, riverain de l'Atlantique, compris entre la Guinée-Bissau, le Sénégal, le Mali, la Côte-d'Ivoire, le Liberia et la Sierra Leone ; capitale Conakry. 2,6 millions d'hab. en 1950 ; 4,1 millions en 1975 ; 9 millions en 2003. Vers la fin du XVIIe s., les Peuls (v.) se sont installés dans le Fouta Djalon où ils ont créé un puissant État islamisé, tandis que la région du haut Niger restait occupée par des Mandingues (vers 1725). René Caillié (v.) visita le pays en 1827, et la présence française commença avec la fondation d'un établissement sur le rio Nuñez par le lieutenant de vaisseau Bouet-Willaumez (1838). Le « protectorat des Rivières du Sud » fut d'abord rattaché au Sénégal et devint, en 1893, la colonie de la Guinée française, englobée en 1895 dans le gouvernement général de l'A-OF. Lors de la conclusion de l'Entente cordiale en 1904, la France céda à l'Angleterre les îles de Los, en face de Conakry. Territoire d'outre-mer en 1946, la Guinée fut la seule possession française à demander son indépendance immédiate lors du référendum du 28 sept. 1958. Le 2 oct. 1958, Sékou Touré (v.) proclama la république de Guinée, « démocratique, laïque et sociale ». Privé aussitôt de toute assistance de la France, Sékou Touré, qui se posait en champion du panafricanisme (tout en entretenant de très mauvais rapports avec ses voisins, sauf le Ghana), se tourna vers l'Union soviétique et la Chine ; il établit un régime dictatorial de parti unique (parti démocratique de Guinée), d'inspiration socialiste. Invoquant une série de complots (complots « des enseignants », 1961 ; « des commerçants », 1965 ; « des militaires », 1969 et une tentative de subversion inspirée par le Portugal, nov. 1970), Sékou Touré procéda à plusieurs répressions impitoyables, éliminant tous ses rivaux ainsi que la plupart de ceux qui avaient été ses compagnons dans la lutte pour l'indépendance. Il fut réélu pour un quatrième mandat le 9 mai 1982 avec 100 % des suffrages. La dictature de S. Touré dura jusqu'à sa mort en mars 1984. Les militaires, qui rétablirent rapidement l'ordre après une période de liesse populaire, mirent aux commandes de l'État le général Lansana Conté. Les prisons, à peine vidées, se réouvrirent pour les adversaires du nouveau régime, après le putsch manqué de 1985 ; quelques-uns, comme par le passé, y moururent (dont l'ancien Premier ministre Diara Traoré). Face à la contestation grandissante de la population, le général Conté orchestra la démocratisation du régime : adoption d'une nouvelle Constitution en 1990, association des civils au pouvoir et autorisation du multipartisme en 1991. Mais l'organisation de l'élection présidentielle de déc. 1993 fut vivement critiquée par l'opposition. Marquée par des violences interethniques et la fermeture des frontières du pays, elle se solda par la victoire contestée de Conté, qui remporta 51 % des suffrages. De la même façon, les élections législatives de juin 1995 furent remportées par le parti du président. En févr. 1996, des soldats mutinés tentèrent un coup d'État que le président Conté neutralisa en accédant à toutes leurs revendications.  En déc. 1997, l'opposition dénonça de nouvelles fraudes lors de la réélection du président Conté, cependant que de violentes émeutes ensanglantaient à nouveau Conakry. En déc. 1998, le principal opposant au régime, Alpha Condé, leader du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), fut arrêté et emprisonné, pour des motifs dont l'insuffisance éclata dès le début de son procès, en avr. 2000 ; le président français J. Chirac, lors d'une récente visite, s'était fait l'avocat du président Conté et d'un « rythme africain » en matière de démocratisation. A. Condé fut condamné, en sept. 2000, à cinq ans d'emprisonnement, à un moment où les incidents frontaliers se multipliaient avec le Liberia. Les réfugiés du Liberia et de Sierra Leone, installés sur le territoire guinéen, durent supporter une pression de plus en plus violente de la part du gouvernement, à tel point qu'une ONG internationale accusa le régime d'encourager les agressions.

« LA GUINÉE ÉQUATORIALE AU XXe SIÈCLE Colonie espagnole (1778), la Guinée équatoriale a accédé à l’indépendance en 1968.

Partiellement continentale (Rio Muni) et insulaire (Bioko), elle est peuplée de Fang et de Bubi.

Ce pays est passé de la dictature civile instaurée en 1969 par Macias Nguema (1924-1979) à la dictature militaire du colonel Teodoro Obiang Nguema (1979).

L’instauration du multipartisme par référendum (1991) n’a pas entraîné la libéralisation de la vie politique qui reste dominée par le Parti démocratique de Guinée équatoriale.

T.

Obiang Nguema est réélu en 1995 lors d’élections contestées. Sinistrée par vingt ans de gestion anarchique, la Guinée équatoriale a intégré sans succès la Zone franc en 1985.

Sa croissance économique a été fortement dynamisée quand a commencé l’exploitation pétrolière.

Ce boom s’est accompagné de poussées xénophobes. Attachée depuis 1979 à ne pas limiter son ouverture diplomatique à l’Espagne (France, Maroc, normalisation avec les voisins…), la Guinée équatoriale aspire à jouer un rôle sous-régional plus significatif.. »

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