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LA GUINÉE AU XXe SIÈCLE

Publié le 15/09/2020

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« LA GUINÉE AU XXe SIÈCLE Ex-colonie d’Afrique occidentale française (AOF), la Guinée est la seule à opter pour le « non » au référendum instituant la Communauté franco-africaine et accède à l’indépendance dès 1958.

Son territoire se compose de quatre ensembles régionaux peuplés de groupes particulièrement individualisés : la Haute-Guinée, qui correspond à la partie méridionale des plateaux mandingues, dominée par les Malinké ; la Moyenne-Guinée, formée par les plateaux étagés du Fouta-Djalon, bastion des pasteurs peuls ; la Guinée-Maritime, abritant la capitale (Conakry), majoritairement soussou ; la Guinée-Forestière, prenant appui sur la Dorsale guinéenne (massif montagneux frontalier du Libéria et de la Sierra Leone) et territoire de différentes ethnies dont l’implantation déborde les frontières. La trajectoire politique de la Guinée est marquée par les conditions de sa rupture avec la France.

Ancien leader syndical charismatique, auréolé du prestige lié à son statut de champion de l’anticolonialisme et du panafricanisme, Sékou Touré instaure à partir de 1958 un régime totalitaire, labellisé « révolution guinéenne », censé conduire à une décolonisation intégrale des structures du pays et à l’avènement d’une société socialiste grâce à l’action d’un parti-État, le Parti démocratique de Guinée.

C’est en réalité une dictature civile des plus brutales qui s’impose.

Tensions avec les pays voisins (Côte-d’Ivoire, Sénégal), tentatives externes de déstabilisation (attaque de Conakry par un commando portugais en 1971) et paranoïa de S.

Touré (menace permanente supposée de la France, pseudo-complot peul en 1976) font glisser le régime vers la tyrannie (près de 50 000 victimes et 2 millions d’exilés, dont la majorité des intellectuels).

Le décès de S.

Touré en 1984 entraîne l’effondrement de son régime et, à la suite d’un coup d’État, la proclamation d’une IIe République dirigée par un Comité militaire de redressement national à la tête duquel est porté le colonel Lansana Conté (1934-).

Une tentative de coup d’État contre cette dictature militaire, en 1985, est suivie d’une sanglante répression principalement dirigée contre les Malinké. La relative démilitarisation du régime à partir de 1991 (mue du CMRN en Comité transitoire de redressement national ouvert à des civils, approbation par référendum d’une réforme constitutionnelle) et l’organisation des premières élections pluralistes (1993 et 1995) aboutissent à un système politique dominé par le Parti de l’unité et du progrès.

L’opposition étant entravée, le régime fait face à des remous récurrents dans l’armée ainsi qu’aux contraintes (réfugiés, trafics d’armes…) liées à l’instabilité régnant dans les pays voisins.

L.

Conté est réélu en 1998 lors d’élections contestées. Dotée d’un riche potentiel minier, hydraulique et agro-pastoral, l’économie guinéenne a été sinistrée : départ des entreprises françaises et suspension de toute aide de Paris en 1958, sortie de la Zone franc, étatisation de l’économie et exode des forces vives, détournement des ressources par les clans au pouvoir. Ayant normalisé ses relations avec la France en 1975, le pays s’est efforcé à partir de 1984 de sortir de ce marasme avec l’aide des bailleurs de fonds internationaux. La politique extérieure guinéenne se caractérise par un neutralisme envers les grandes puissances et des relations tendues avec les voisins (Libéria, Sierra Léone).. »

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