Databac

La Guerre et la paixLéon TolstoïTroisième partie (extrait)Voulant faire le tour de la table, il se souleva mais la tante lui passa la tabatièredirectement, derrière le dos d'Hélène qui se pencha en avant pour faciliter le gestede la vieille dame et se retourna en souriant.

Publié le 23/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La Guerre et la paixLéon TolstoïTroisième partie (extrait)Voulant faire le tour de la table, il se souleva mais la tante lui passa la tabatièredirectement, derrière le dos d'Hélène qui se pencha en avant pour faciliter le gestede la vieille dame et se retourna en souriant. Ce document contient 318 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« La Guerre et la paix Léon Tolstoï Troisième partie (extrait) Voulant faire le tour de la table, il se souleva mais la tante lui passa la tabatière directement, derrière le dos d'Hélène qui se pencha en avant pour faciliter le geste de la vieille dame et se retourna en souriant.

Elle portait, comme toujours en soirée, une robe largement échancrée par-devant et par-derrière, selon la mode de ce temps. Son buste, qui avait toujours semblé de marbre à Pierre, se trouvait maintenant si près de ses yeux myopes qu'il percevait la vie de ce cou, de ces épaules charmantes, et si près de ses lèvres qu'il lui eût suffi de se pencher à peine pour les effleurer.

Il sentait la chaleur de ce corps et le parfum qu'il dégageait, il entendait le craquement de son corset lorsqu'elle bougeait.

Il ne voyait plus cette beauté marmoréenne qui ne faisait qu'un avec sa robe, il voyait, il sentait la séduction de son corps que recouvrait seulement un vêtement.

Et une fois qu'il l'eût vu, il lui fut impossible de la voir autrement, de même que nous ne pouvons plus nous laisser prendre à un mensonge une fois que nous l'avons découvert. “ Ainsi, jusqu'à présent vous n'aviez pas remarqué combien je suis belle ? semblait dire Hélène.

Vous n'aviez pas remarqué que je suis une femme ? Oui, je suis une femme qui peut appartenir à quelqu'un, à vous peut-être ” disait son regard.

Et au même instant Pierre sentit que non seulement Hélène pouvait être sa femme, mais qu'elle le serait, qu'il ne pourrait en être autrement. Il en fut dès cette minute aussi certain que s'il s'était tenu avec elle devant l'autel. Comment cela se ferait-il et quand, cela il l'ignorait : et il ignorait même si ce serait bien (il lui semblait même sans savoir pourquoi que ce ne serait pas bien), mais il savait que cela serait.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles