la guerre est elle inhérente à l'homme ?
Publié le 02/01/2024
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«
Sujet : La guerre est-elle inhérente à l’Homme ? THOMASHOBBES
Encore de nos jours, la guerre est un sujet central dans notre société.
Entre la guerre
en Ukraine par les Russes et le conflit entre l’Israël et la Palestine, la guerre est intemporelle
et est encore présente peu importe les époques.
La guerre résulte de la conjonction de deux
forces qui mettent l’Homme en mouvement : le désir de puissance et de domination absolue
et la peur de la mort violente.
Les conséquences de la guerre sont trop importantes pour que
la réflexion philosophique ne s’y attarde pas.
Ses horreurs, ses massacres, ses millions de
victimes et les souffrances absolue poussent à nous demander d’où vient la guerre ? Thomas
Hobbes a donc tenté de réfléchir sur la nature de la guerre.
Puisqu’elle est toujours présente
depuis la création de l’humanité nous sommes amenés à croire qu’elle provient de la nature
humaine selon sa théorie.
Ce texte a donc pour objet la définition et la description de la
guerre qui caractérise l’état de la nature humaine.
Nous nous demanderons donc en quoi la
guerre est-elle inhérente à l’Homme ? Dans un premier temps, nous verrons que l’Homme
est lié à son état naturel qui l’invite à la guerre et dans un second temps nous nous
pencherons sur sa sensibilité qui le pousse à faire la guerre.
Pour commencer, s’il n’existe pas d’Etat ou de lois, l’Homme sera ramené à son état
naturelle ce qui implique également ses droits naturels.
En effet, s’il n’y a pas dans une
société une politique capable de les « tenir tous en respect » qui s’applique à tous et
détermine ce qui est immoral, injuste, mal et non légitime, l’Homme se fiera à ses droits
naturels.
En outre, de faire tout ce qu’il juge nécessaire pour sa vie, ses intérêts et la
reconnaissance que les autres ont envers lui jusqu’à aller combattre et tuer.
La justice et
l’injustice, le bien et le mal ne sont donc pas inné chez l’Homme et s’en résoudre serait aller
à l’encontre de ses droits naturels en dépit de faire la guerre.
C’est pour cela que les Hommes
sont donc obligés d’établir une autorité commune assez forte pour les maintenir dans le
respect afin d’éviter qu’ils soient amenés à se livrer à une guerre perpétuelle les uns contre
les autres.
Puisque l’état de nature de l’Homme est basé sur la loi du plus fort et l’invite à la
guerre sans pitié pour obtenir une reconnaissance d’autrui engendré par exemple par un
« signe de mépris ».
C’est ainsi qu’on déclenche les guerres envers des personnes qu’on juge
subjectivement inférieur à nous.
Puis, la guerre touche également l’individualité de tous les êtres humains.
Thomas
Hobbes emploi plusieurs fois dans son texte le pronom indéfini « chacun ».
Ce terme est
assez fort puisqu’il mène à croire que la guerre n’oppose pas uniquement des groupes
antagonistes qui seraient amené à s’affronter pour leurs idées et volonté.
Mais elle touche
également des guerres entre un individus et un autre, il cite « une guerre de chacun contre
chacun ».
Les relations brisées entre les Hommes amènent un conflit dès qu’il y a une raison
de se battre même sans violences.
Il existe donc de grande guerre mondiale qui reposent sur
des conflits politique mais également des guerres familiales qui naisse de la jalousie par
exemple.
Ensuite Thomas Hobbes dit : « d’obtenir par la force que ses contemplateurs
admettent qu’il a une plus grande valeur et que les autres l’admettent » Cette individualité
démontre le coté égoïste de la nature humaine et son désir de pouvoir et de reconnaissance
qui pousse à la guerre.
L’homme ne pense donc qu’a sa puissance personnelle et serait prêt a
tout pour l’obtenir.
De plus, l’homme serait selon Thomas Hobbes, amené à faire la guerre à cause de ses
émotions et ses plaisirs qui lui sont innés.
En effet, chaque être humain en a été doté par la
nature et cela influe sur ses relations et ses perceptions de voir la vie et le conduisent à la
guerre.
Ainsi, Thomas Hobbes cite : « on trouve dans la nature humain trois causes
principales de conflits : premièrement, la compétition ; deuxièmement, la défiance ;
troisièmement, la gloire.
» En effet, en ce premier terme qui est la « compétition » l’homme
y cherche en réalité à conserver sa survie et ses plaisirs quitte à dominer les autres.
Puis par
la « défiance » il préfère attaquer son adversaire en premier et avec anticipation car il veille à
la sécurité et à la protection de ses êtres chers mais aussi à se préserver lui-même ce qui est
dans son droit absolu en tant qu’être naturel.
Et pour finir, à travers la « gloire » l’Homme y
trouve son propre plaisir de conquêtes et la reconnaissance qu’il obtiendra de son entourage
et de ses adversaires à la suite de celle-ci.
L’homme est en fait guidé par sa sensibilité, la
passion qui lui est inné l’emporte sur la raison qui....
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