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la guerre d'Algérie

Publié le 25/06/2024

Extrait du document

« Présentation du conflit La colonisation de l'Algérie par la France remonte à 1830.

La colonie est finalement incorporée à la France en 1848.

Des révoltes pour l'indépendance de l'Algérie débutent en 1945.

Le massacre de Sétif, en 1945, en est un exemple concret.

Cette révolte a été réprimée par l'armée française.

Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954 éclatent une série d’attentats sur le sol algérien.

Ceux-ci sont revendiqués par une nouvelle organisation, le Front de Libération Nationale (FLN), en combat pour l'indépendance de l'Algérie.

De 1954 à 1962, l'Algérie est marquée par de terribles violences, de tortures, de massacres et d'attentats commis par les partisans des deux camps.

La guerre d'Algérie est également une guerre d'idées partagées entre une presse et une littérature engagée.

Le cessez-le-feu officiel est déclaré le 18 mars 1962, par la signature des accords d'Evian.

Enfin l'indépendance de l'Algérie est annoncée le 5 juillet 1962. L'opinion des différents médias algériens et français au début du conflit Le lendemain des attentats du FLN dans la nuit 31 octobre au 1er novembre, le quotidien algérois "Journal d’Alger", crée en 1946, a dédié une partie de sa une pour évoquer ces événements.

François Mitterrand, ministre de l’Intérieur en 1954, déclara à la radio, le 7 novembre 1954 : « L’Algérie, c’est la France et la France ne reconnaîtra pas chez elle d’autre autorité que la sienne.

».

Personne, que ce soit le gouvernement, la presse ou les intellectuels français, en 1954 ne conçoit l’indépendance de l'Algérie.

Ils ne se rendent pas compte de ce qui va se passer un peu plus tard. Le conflit vu par Albert Camus dans sa littérature engagée Albert Camus s’engage donc dans le conflit algérien par la plume.

Son avis est partagé, il ne veut ni l’indépendance de l'Algérie, ni le maintien d’une Algérie française, il a un positionnement plutôt atypique.

Albert Camus se résout donc au silence, ce qui est très mal perçu par la sphère intellectuelle française de l’époque où « l’intellectuel engagé » est prôné par Jean-Paul Sartre.

Le point de vue d’Albert Camus est intéressant, il montre l’engagement journalistique et littéraire d’un intellectuel défendant une cause.

Son discours en marge n’est pas accord avec les opinions dominantes des intellectuels de gauche « sartrienne ».

Sa voix est discordante durant la guerre d’Algérie. La propagande faite par l'Etat Tous les médias, la télévision et la radio, en 1956 sont contrôlés par l’Etat.

Il est rapporté que c’est une armée de « pacification » qui ne fait pas la guerre.

Cependant, l’opinion métropolitaine sait que cette guerre est loin d’être pacifique, en voyant les soldats mourir au combat.

Le gouvernement en contrôlant les médias tente de convaincre et de rassurer l’opinion française que l’armée est forte et efficace.

Paris Match arrête de montrer des photos de morts ou de blessés.

La guerre n’est plus visible.

Malgré la propagande, certaines voix commencent à et à protester par l’écrit, dans les journaux, les revues, les livres et les tracts. L'importance de l'image pour les deux camps L'image, est un moyen d’action psychologique pendant la guerre d’indépendance, utilisée dans le but de conditionner les Français mais aussi pour que les populations civiles algériennes soient tentées de basculer du côté de.... »

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