la grappe d'abeille - Le rêve de d'Alembert écrit par Diderot

« Le rêve de d'Alembert écrit par Diderot, est l'une des œuvres les plus importante de la philosophie.

C'est une exposition des idées en forme de dialogue, il donne la parole à son « ami » d'Alembert.

En effet, Diderot exprime des idées matérialistes, il aborde des sujets très controversée pour l’époque car il exprime l’unité de la nature et critique toute tentative de classer les êtres.

Son matérialisme est un pur athéisme pour l’époque car pour lui si l’âme meurt il n'y a plus de religion. Diderot met en scène des personnes réels tel que D’Alembert et sa maîtresse Mlle de L'Espinasse. Diderot écrit ce texte en cachette, mais Mlle de L'Espinasse le découvre.

Ainsi, d’'Alembert demande à son ami de le brûler.

Diderot en fait tout un spectacle avant de le brûler mais des années plus tard, il est publié.

Diderot avait-il garder un extrait ? A-t-il fait des copies ? Personne ne le sait.

Le premier entretien met en scène Diderot et D’Alembert : en effet, Diderot a une thèse, il ne croit pas en Dieu, pour lui il n'y pas d’être supérieur.

D'Alembert lui est plutôt sceptique, il n'y croit pas vraiment, il comprend que tout ne peut pas être vrai, car ce n'est pas rationnel mais il ne croit pas en ce que dit Diderot.

Dans le deuxième entretien, celui que nous allons étudier La grappe d'abeille , il met en scène un D'Alembert délirant toute une nuit, juste après leur conversation.

Mlle de L'Espinasse est au chevet du lit prenant des notes.

Il a construit et déconstruit le système que Diderot lui a proposé pendant le premier entretien et il a raconté cela dans son délire.

Elle le raconte ensuite à Bordeu, un docteur.

Mlle de L'Espinasse oublie certains passages du rêve de d'Alembert et Bordeu va ajouter des bouts de récit, alors qu'il n'y était pas, il va utiliser « son savoir » pour faire croire qu'il sait comment se termine le rêve.

Diderot utilise d’Alembert pour parler de ses idées.

Nous allons montrer comment le raisonnement que développe Derrida dans la vie la mort peut nous aider à comprendre le dispositif textuel que nous allons analyser.

Dans un premier temps nous verrons que Diderot met en place une structure de répétition avec les dialogues qu'il a entretenue avec D'Alembert et que le texte suit ce format puis que ce texte est une reproduction de la vision de Diderot et pour finir nous verrons comment fonctionne ces deux thèses entre elles. Diderot met en place une structure de répétition dans le rêve de d'Alembert.

Comme nous l'avons dit dans l'introduction, le premier entretien est celui de Diderot et D'Alembert et il suit ce format de répétition, pour cela nous analyserons d'abord la description et le développement de la vision de Diderot, puis nous verrons le traumatisme de cette répétition.

Dans la grappe d'Abeille , le schéma que nous allons étudier est une répétition de la pensée de Diderot, en effet, dans le premier dialogue, Diderot exprime toute ses théories : il rejette Dieu.

Pour cela la description et le développement de la vision de Diderot se fait en étape.

Le dialogue commencera avec D'Alembert qui délire pendant une nuit.

Pendant ce temps Mlle.

De L'Espinasse va retranscrire à Bordeu, le docteur ce qu'elle a entendu : « il s’est mis à crier » rappelle que D’Alembert est à ce moment-là délirant, il utilise aussi des exclamations, ou il répète deux fois le nom de sa maîtresse : « Mademoiselle de l’Espinasse ! mademoiselle de l’Espinasse ! » ce qui prouve une fois de plus qu'il est fébrile.

Fébrile oui, face au traumatisme qu'il vient de subir, il ne faut pas oublier tout ce qu'il a entendu de Diderot et lui-même qui est sceptique va le répéter.

D'ailleurs, Diderot est partout dans le texte, car d'Alembert emploi « le Philosophe » qui se rapporte à Diderot et « il me l’a promis » ce « il » est Diderot.

Donc non seulement D'Alembert porte la pensée de Diderot mais en plus de cela, il ne cesse de le citer dans le texte.

Sachant qu'ils sont amis de longue date, Diderot tente de faire dire et de mettre en accord d'Alembert avec cette idée.

Il n'y a pas une réelle envie de dominer mais plus d'accepter une théorie.

Il emploi ensuite le verbe voir au passé composé : « avez-vous vu ? » il le répète d'ailleurs plusieurs fois, ou il insiste sur la vision pratique de sa pensée pour couper sa fébrilité et enchaîner sur sa prochaine métaphore.

Puis, vient la métaphore de l'essaim d'abeille, nous savons que le. »