LA GRANDE COLERE DU PERE DUCHESNEContre Louis le templier qui étouffe à force de manger du fromage depuis qu'on la séparé de la louve autrichienne.

« LA GRANDE COLERE DU PERE DUCHESNE Contre Louis le templier qui étouffe à force de manger du fromage depuis qu'on la séparé de la louve autrichienne.

SA GRANDE JOIE de voir que le brave Dumouriez à fait la conduite de gréncole aux brigands couronnés qui vouloient remettre ce parjure sur son trône.

Ses bons avis à tous les peuples pour qu'ils mettent tous leurs têtes dans un bonet afin de chasser tous les rois s'ils veulent vivre libres et heureux. Victoire, foutre ! Tous les tyrans sont à l'agonie.

Par-tout les soldats de la liberté voient fuir devant eux les esclaves des despotes les cadavres des Houlans et des pandours vont engraisser cette terre dont ils ont ravagé les moissons.

Les brigands couronnés qui étoient accourus du fond de l'Allemagne, le fer et le feu à la main, pour brûler nos villes et se baigner dans le sang des Français, sont obligés de vanner à toute bride, et de foutre le camp comme des capons. Tonnerre de Dieu ! Quel bougre à poil que ce Dumourier, comme il vous travaille la royauté ! Le Pere Duchesne ne feroit pas mieux.

Il l'avoit bien dit qu'il forceroit les brigands d'Autriche et de Prusse à rebrousser chemin et à crier merci.

Maintenant, foutre, que ces gredins de rois voient leurs armées détruites par la misère, la contagion et le fer, maintenant qu'en fuyant, ils laissent leurs bagages et leur artillerie, et qu'il restera à peine quelques uns de leurs soldats pour annoncer dans leur pays la nouvelle de leur défaite, quel fromage ils doivent manger ? Ce n'est pas le tout, à leur arrivée à Berlin et à Vienne, quel TE DEUM, va-t-on leur chanter ? Qu'elles illuminations va-t-on leur faire ? Où sont donc ces dépouilles des Français que vous nous aviez promises, leur dira le peuple ? Où sont donc ces gardes nationaux, ces jacobins que vous deviez nous amener liés, garottés ? Que sont devenus nos pères ; qu'avez-vous fait de nos frères, de nos époux s'écrieront les fils et les femmes ? Barbares, ils ont été la victime de votre ambition vous les avez conduits contre un peuple généreux, armé pour défendre les droits des hommes.

Ce n'est point aux Français que nous reprochons leur mort, ils n'ont fait qu'opposer une juste défence aux tyrans ; monstres, c'est vous seuls que nous en accusons.. »