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La globalisation financière a profondément modifié le fonctionnement de l'économie mondiale

Publié le 09/09/2020

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« La globalisation financière a profondément modifié le fonctionnement de l’économie mondiale Le changement de siècle a été dominé par la montée en puissance de la finance mondialisée.

Cette transformation porte un nom : la globalisation financière, définie comme la création d’un marché unique de l’argent au niveau planétaire. En principe, la création d’un marché planétaire de l’argent doit entraîner une meilleure allocation du capital dans les secteurs et les pays qui composent l’économie mondiale.

Mais on constate simultanément que les mutations financières se sont traduites par une instabilité accrue avec des crises boursières et de change récurrentes. Tout en étant liée à la mondialisation des échanges de biens et services, la globalisation a été beaucoup plus importante dans le domaine financier.

Pour certains, la sphère financière se développerait d’une manière autonome par rapport à la sphère réelle de l’économie.

Cette interprétation est erronée.

En fait, la finance est au c œur de l’économie, avec des conséquences considérables sur la croissance, l’accumulation productive et la répartition des richesses dans le monde. La création d’un marché planétaire des capitaux La libéralisation financière qui s’est produite depuis les années 1980 a entraîné l’abolition des frontières entre des marchés jusque-là séparés : ouverture à l’extérieur des marchés nationaux, mais également, à l’intérieur de ceux-ci, éclatement des compartiments existants : marché monétaire (argent à court terme), marché financier (capitaux à plus long terme), marché des changes (échanges des monnaies entre elles), marchés à terme, etc.

Désormais, celui qui investit (ou emprunte) recherche le meilleur rendement en passant d’un titre à l’autre, ou d’une monnaie à l’autre, ou d’un procédé de couverture à l’autre : de l’obligation en euros à l’obligation en dollars, de l’action à l’option, de l’option au future...

Au total, ces marchés particuliers (financier, change, marché à terme...) sont devenus les sous-ensembles d’un marché financier lui-même devenu mondial. Le système financier international prend désormais la forme d’un méga-marché unique de l’argent, qui se caractérise par une double unité.

Unité de lieu, car les places sont de plus en plus interconnectées grâce aux réseaux modernes de communication, et unité de temps, en raison du fonctionnement en continu du marché sur les places financières d’Extrême-Orient, d’Europe et d’Amérique du Nord.

Sur ce marché, les entreprises multinationales industrielles et financières peuvent emprunter ou placer de l’argent sans limites où elles le souhaitent, quand elles le souhaitent, en utilisant tous les instruments financiers existants. L’économie mondiale dominée par la finance internationale La globalisation financière est allée de pair avec la montée en puissance des acteurs financiers, au premier rang desquels les investisseurs institutionnels, notamment les fameux fonds de pension anglo-saxons.

Ces investisseurs gèrent un portefeuille d’actifs qui était estimé à près de 30 000 milliards de dollars en 1998, ce qui dépasse le PIB global des principaux pays industrialisés.

Ces actifs sont inégalement répartis selon les pays : 60 % sont détenus aux États-Unis, contre seulement 11 % pour le Japon, 10 % pour le Royaume-Uni, 6 % pour la France et 5 % pour l’Allemagne. En prenant des participations importantes dans les entreprises, ces investisseurs exercent une grande influence sur la sphère productive de l’économie.

On estime ainsi qu’en France les investisseurs étrangers détiennent plus de 40 % des grandes sociétés figurant à l’indice CAC 40.

En tant qu’actionnaires, les fonds de pension américains imposent une gestion gouvernée exclusivement par l’augmentation de la rentabilité des fonds propres et la. »

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