La gestion pédagogique
Publié le 20/06/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La gestion pédagogique. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Cours.
I. De quelques principes 1) Donner du sens aux apprentissages et aux activités - Savoir pourquoi apprendre le français : à faire à chaque début d ’année. - Savoir ce que l’on va apprendre pendant la séquence ou la séance, à quoi cela sert et comment on va s’y prendre : quoi ? Pourquoi ? Comment ? = clarté cognitive (J. Fijalkow et J. Downing) : à faire à chaque début de séquence et de séance. - Inscrire, autant que possible, les activités dans un projet ou une tâche finale = pédagogie de projet, à laquelle renvoie l’approche actionnelle en langue. I. De quelques principes • Pédagogie de projet : les activités proposées conduisent à une production finale avec un ou des destinataire(s). Il est soit proposé à la classe en début de séquence / d’année, soit proposé par la classe. Les élèves sont partie prenante de l’organisation des activités pour réaliser ce projet, de la définition de leurs besoins au fur et à mesure de leur avancement. Cela exige un travail en commun et des moments de pause pour faire le point sur l’avancée du projet. Attention : ce qui compte, pour l’enseignant, ce n’est pas la production finale, mais les compétences que ce projet permet de construire. Ex. : réaliser des œuvres ou des affiches pour une exposition, réaliser un recueil de nouvelles, monter un spectacle, rédiger un journal, un blog ou entretenir une correspondance (par lettres ou par Internet) pour y consigner les différents savoirs acquis, réaliser une vidéo… I. De quelques principes • Approche actionnelle : elle concerne plus particulièrement l’enseignement des langues. Elle est définie dans le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) : «La perspective privilégiée ici est, très généralement aussi, de type actionnel en ce qu’elle considère avant tout l’usager et l’apprenant d’une langue comme des acteurs sociaux ayant à accomplir des tâches (qui ne sont pas seulement langagières) dans des circonstances et un environnement donné, à l’intérieur d’un domaine d’action particulier. Si les actes de parole se réalisent dans des activités langagières, celles-ci s’inscrivent elles-mêmes à l’intérieur d’actions en contexte social qui seules leur donnent leur pleine signification. Il y a tâche dans la mesure où l’action est le fait d’un (ou de plusieurs) sujet(s) qui y mobilise(nt) stratégiquement des compétences dont il(s) dispose(nt) en vue de parvenir à un résultat déterminé.» (CECRL, chap. 2.1, p. 15). I. De quelques principes La notion de « tâche » = réalisation de quelque chose, accomplissement en termes d'actions. « Est définie comme tâche toute visée actionnelle que l'acteur se représente comme devant parvenir à un résultat donné en fonction d'un problème à résoudre, d'une obligation à remplir, d'un but qu'on s'est fixé».(CECRL, p. 16). L'usage de la langue n'est pas dissocié des actions accomplies par celui qui est à la fois locuteur et acteur social. Ceci peut aller du plus pragmatique (monter un meuble en suivant une notice) au plus conceptuel (écrire un livre, un argumentaire, emporter la décision dans une négociation). Dans cette perspective, la compétence linguistique peut être sollicitée en totalité (ex. du livre), en partie (cas de la notice de montage), ou pas du tout (confectionner un plat de mémoire). La compétence linguistique est un type de compétence qui entre dans la réalisation de tâches. Cette approche a des incidences sur les apprentissages et leur conception car cela veut dire sérier les activités langagières et les croiser, hiérarchiser les difficultés et associer le dire au faire.
I. De quelques principes 1) Donner du sens aux apprentissages et aux activités - Savoir pourquoi apprendre le français : à faire à chaque début d ’année. - Savoir ce que l’on va apprendre pendant la séquence ou la séance, à quoi cela sert et comment on va s’y prendre : quoi ? Pourquoi ? Comment ? = clarté cognitive (J. Fijalkow et J. Downing) : à faire à chaque début de séquence et de séance. - Inscrire, autant que possible, les activités dans un projet ou une tâche finale = pédagogie de projet, à laquelle renvoie l’approche actionnelle en langue. I. De quelques principes • Pédagogie de projet : les activités proposées conduisent à une production finale avec un ou des destinataire(s). Il est soit proposé à la classe en début de séquence / d’année, soit proposé par la classe. Les élèves sont partie prenante de l’organisation des activités pour réaliser ce projet, de la définition de leurs besoins au fur et à mesure de leur avancement. Cela exige un travail en commun et des moments de pause pour faire le point sur l’avancée du projet. Attention : ce qui compte, pour l’enseignant, ce n’est pas la production finale, mais les compétences que ce projet permet de construire. Ex. : réaliser des œuvres ou des affiches pour une exposition, réaliser un recueil de nouvelles, monter un spectacle, rédiger un journal, un blog ou entretenir une correspondance (par lettres ou par Internet) pour y consigner les différents savoirs acquis, réaliser une vidéo… I. De quelques principes • Approche actionnelle : elle concerne plus particulièrement l’enseignement des langues. Elle est définie dans le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) : «La perspective privilégiée ici est, très généralement aussi, de type actionnel en ce qu’elle considère avant tout l’usager et l’apprenant d’une langue comme des acteurs sociaux ayant à accomplir des tâches (qui ne sont pas seulement langagières) dans des circonstances et un environnement donné, à l’intérieur d’un domaine d’action particulier. Si les actes de parole se réalisent dans des activités langagières, celles-ci s’inscrivent elles-mêmes à l’intérieur d’actions en contexte social qui seules leur donnent leur pleine signification. Il y a tâche dans la mesure où l’action est le fait d’un (ou de plusieurs) sujet(s) qui y mobilise(nt) stratégiquement des compétences dont il(s) dispose(nt) en vue de parvenir à un résultat déterminé.» (CECRL, chap. 2.1, p. 15). I. De quelques principes La notion de « tâche » = réalisation de quelque chose, accomplissement en termes d'actions. « Est définie comme tâche toute visée actionnelle que l'acteur se représente comme devant parvenir à un résultat donné en fonction d'un problème à résoudre, d'une obligation à remplir, d'un but qu'on s'est fixé».(CECRL, p. 16). L'usage de la langue n'est pas dissocié des actions accomplies par celui qui est à la fois locuteur et acteur social. Ceci peut aller du plus pragmatique (monter un meuble en suivant une notice) au plus conceptuel (écrire un livre, un argumentaire, emporter la décision dans une négociation). Dans cette perspective, la compétence linguistique peut être sollicitée en totalité (ex. du livre), en partie (cas de la notice de montage), ou pas du tout (confectionner un plat de mémoire). La compétence linguistique est un type de compétence qui entre dans la réalisation de tâches. Cette approche a des incidences sur les apprentissages et leur conception car cela veut dire sérier les activités langagières et les croiser, hiérarchiser les difficultés et associer le dire au faire.
« 1 / 2 Les techniques d’animation en classe de langue Viviane MARZOUK Université de Silpakorn 6 octobre 2014 2 / 2. »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- la gestion didactique et pédagogique
- Méthodologie: 1 STMG 2 Étude de Gestion
- Role du sport dans la gestion du stress
- G. 2.2 : Des ressources majeures sous pression : l’eau, une ressource irremplaçable à la gestion durable nécessaire
- Comment l’assurance et la protection sociale contribuent-elles à la gestion des risques dans les sociétés développées ?