La géométrie
Publié le 18/05/2020
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«
Sciences
LA 1 GÉOMÉTRIE 1
Par étymologie, le terme géométrie
signifie «mesure de la Terre».
La géométrie est le domaine
des mathématiques qui_ étudie
les figures en général.
A l'origine,
c'était la science de la mesure
et de la détermination des étendues,
comme l'aire d'une surface.
L'un des tout premiers problèmes
de géométrie aurait été posé par
un pharaon égyptien, qui voulait
connaître la hauteur de
la Grande Pyramide.
Aujourd'hui,
la géométrie dans son ensemble
est une branche fondamentale
des mathématiques.
D ès le Ill' millénaire av.
J.-C., avec l'essor de
l'agriculture
et de la population, l'homme
dut évaluer des longueurs, des superficies
et des volumes: l'agriculteur dut en effet calculer
la surface de ses terres, le négociant estimer ses
denrées et la valeur marchande de ses biens, et
le navigateur déterminer sa position et sa dis
tance par rapport à la côte.
Les civilisations égyp
tienne et mésopotamienne furent les premières à
établir des méthodes d'évaluation et de calcul,
mais ce sont surtout les Grecs qui formèrent les
règles de base de la géométrie, mot dont la signi-
' Buste en marbre de Pythagore
(musée du Capitole, à Rome).
À l'époque classique, Pythagore (v.
570480
av.
J .
.C.) était considéré non seulement
comme un éminent mathématicien,
mais aussi comme un philosophe mystique.
Ses travaux et son enseignement ont été
rapportés par ses disciples et par
le Timée du philosophe grec Platon.
Établi
à Crotone, dans le sud de l'Italie, ......
Pythagore fonde une école philosophique
et mystique où l'on étudie les mathématiques,
l'astronomie, la musicologie, la médecine.
fication souligne les applications pratiques atten
dues de cette branche fondamentale des mathé
matiques.
La géométrie connut son âge d'or dans les
colonies grecques (Grande-Grèce), de l'Italie du
Sud et de la Sicile, au vr• siècle av.
J.-C.: Thalès de
Milet (v.
625)-547 av.
J.-C.) rapporta de ses
voyages, en Egypte et à Babylone, des éléments
d'algèbre et de géométrie.
Il fut le premier mathé
maticien, astronome et philosophe de la Grèce
antique, mais ce fut surtout Pythagore (v.
570-480
av.
J.-C.) qui donna à la géométrie classique ses
lettres de noblesse.
·
Né dans l'île de Samos, en mer Égée, Pythagore
s'établit vers 530 av.
J.-C.
à Crotone, dans le sud de
l'Italie, où il fonda une école scientifique, poli
tique et religieuse.
Il n'a pas laissé d'écrits : ses tra
vaux et son enseignement nous ont été rapportés
par ses disciples et par le 7imée (vers 350 av.
J.-C.)
du philosophe grec Platon.
Pour Pythagore et son école, tout phénomène
naturel était associé à un nombre -entier ou
rapport d'entiers.
Cette croyance, empreinte
d'un profond mysticisme, découlait de l'obser
vation suivante: les intervalles musicaux sont
gouvernés par des rapports numériques simples
(1 /2 pour l'octave, 1/3 pour la quinte), le
nombre se portant ainsi garant de l'harmonie
du monde.
Les pythagoriciens énoncèrent le théorème dit
«de Pythagore>> (vraisemblablement déjà connu
par les Babyloniens) selon lequel dans tout
triangle rectangle, la somme des carrés des lon
gueurs des côtés de l'angle droit est égale au
carré de la longueur de l'hypoténuse.
Ce théo
rème, qui liait ainsi une classe d'objets géomé
triques -les triangles rectangles- au domaine des
nombres, ne faisait que confirmer l'importance
de ces derniers.
Toutefois, cette correspondance
n'était pas sans embûches: Pythagore et ses dis
ciples découvrirent que le rapport de la diago
nale d'un carré à son côté n'est pas un rapport
d'entiers.
Ils avaient ainsi découvert les nombres
Théorème de Thalès
Si AD// BC, alors:
OD OA AD
-=-=-
oc 68 sc Descartes
et Pascal p.
1097
La géométrie fractale p.
1543
La logique mathématique p.
2263
Les mathématiques p.
2467
La philosophie antique p.
3123
La trigonométrie p.
4187
Théorème
de Pythagore
irrationnels (notamment VZ).
Ce qui mettait fin
à l'adéquation du monde aux nombres entiers
stipulée par la devise: «Tout est nombre>> .
Pour les pythagoriciens, l'Univers était une
création divine: l'homme se devait de surmon
ter sa nature animale et d'encourager en lui le
divin, les nombres constituant la clef de voûte
de cette initiation.
Dans cette vision du monde,
le nombre 1 était assigné au point, 2 à la ligne, 3
à la surface et 4 au solide.
D'autre part, les
solides aux formes géométriques «pures>>
étaient, comme la sphère, censés posséder des
qualités magiques.
C'est notamment pour cette
raison que Pythagore fut l'un des premiers philo
sophes à émettre l'idée que la Terre était une
sphère.
L'école pythagoricienne s'intéressa aussi
au tétraèdre (solide à 4 faces triangulaires), au
dodécaèdre (12 fa ces) et à l'icosaèd re (20
fa ces ), pour lesque ls furent établies des
formules de construction mathématiques..
»
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