La frontière gréco-turque, importante pour l’UE ?

« La frontière gréco-turque, importante pour l’UE ? La Grèce et la Turquie, pays faisant parti de l’Union Européenne, sont encore aujourd’hui séparés par une frontière, crée en 1832.

La frontière Gréco-turque est une ligne de rupture puisqu’elle couper les deux pays en deux mais aussi une ligne d’échange entre Orient et Occident. Carte représentant la frontière gréco-turque, publiée par Francis Shwarz le 8 février 2012 A l’origine, elle était naturelle et était représentée par le Mais c’est en 2012, que la Grèce a pris la décision de construire un mur au nord de cette même frontière terrestre partagée avec la Turquie comme on peut le voir sur l’image ci-dessous.

En effet, ce mur s’étendait sur environ 12.5km et mesurait 3m de haut.

Cette construction avait pour fonction de renforcer la frontière.

Le but étant de contrôler le flux de migrants.

Mais pour les migrants, ce n’était rien de plus qu’un obstacle à contourner sur leur route migratoire.

Donc la Grèce a donc utilisé ce mur comme symbole de l’image de la frontière et de la tranquillité ainsi que la sureté pour les habitants qui s’y trouve, qui sauront donc par conséquent, qu’il Photo du mur d’Evros, prise en Grèce, le 21 mai 2021 par Giannis Papanikos La frontière gréco-turque et ses problèmes. Carte de la Frontière maritime de la Grèce (eaux territoriales en bleu) et de la Turquie (en rouge) en Mer Égée, avec des eaux territoriales à 6 milles, publiée le 27 janvier 2007 .

Si la longueur terrestre totale est déterminée de 206km, la longueur maritime, quant à elle est source de conflit entre les deux pays. Effectivement, aujourd’hui, cette dernière est encore disputée.

Ceci rend cette séparation assez particulière contrairement aux autres frontières de l’Union Européenne. En effet, depuis 1982, Il a été décidé lors de la Convention de Montego Bay de 1982 que la largeur des eaux territoriales peut atteindre 12 milles nautiques depuis les côtes.

Mais dans le cas de la Turquie et la Grèce, la limite est fixée à 6 milles depuis 1936.

Donc si la Grèce décidait d’étendre sa mer territoriale à 12 milles nautiques comme le droit l’y autorise, les turques ne pourraient plus traverser la mer Egée sans mettre les pieds dans les eaux grecques tant les îles grecques y sont nombreuses.

.

Cela pose donc problème à la Turquie qui a laissé entendre qu’elle considérait cela comme « motif de guerre ». De plus, la Zone Economique Exclusive (ZEE), instaurée par la convention.... »