LA FRATERNITÉ
Publié le 15/05/2020
Extrait du document
«
LA FRATERNITÉ
1.
Lecture et entretien - De vrais frères.
a) A la maison.
« Lève-toi, Jacques, le réveil a sonné...
Dépêche-toi de faire ta toilette et de revoir tes leçons...
Il fait froid, cematin...
N'oublie pas ton cache-nez...
»
Qui parle ainsi à Jacques ? Sa maman ? Non, la maman est déjà partie pour son travail.
« Tiens, reprend la voix,voici ton café au lait...
Attention de ne pas te brûler...
Veux-tu encore des tartines ? »
Est-ce la grand-mère, le papa qui parlent ? Non, ils ne sont pas à la maison...
C'est tout simplement Nicole, unefillette de onze ans qui s'occupe de son jeune frère qui n'en a pas tout à fait dix.
Comment Nicole parle-t-elle à son frère ? Qui remplace-t-elle ? 1.
Est-elle obligée de s'en occuper ainsi ? Pourquoi le fait-elle ? 2.
b) Dans la cour.
« Hou ! Hou ! le vilain...
» C'est ainsi que souvent, deux ou trois élèves s'adressent à Maurice.
Ils le taquinent, lebousculent...
Personne ne joue avec
Aujourd'hui, les choses ont changé.
Un nouvel élève, Pierre, a vu les taquineries que subissait Maurice.
« Viens joueraux billes avec moi », lui a-t-il dit...
Maurice l'a regardé, étonné...
Il a cru que c'était une nouvelle méchanceté...Mais Pierre lui a donné des billes et ils ont joué ensemble.
Deux ou trois autres sont venus pour ennuyer Maurice...
« Vous, allez jouer plus loin et laissez-nous tranquilles »,leur a dit Pierre...
Et, à la sortie, il a accompagné Maurice jusqu'à sa maison...
Quels sont les défauts de ceux qui ennuient Maurice ? 1.
Que fait Pierre ? Comment traite-t-il Maurice ? Comme un frère. 2.
c) A l'hôpital.
Jean Coquelin, le mécanicien du train Rennes-Saint-Malo, a été atrocement brûlé sur sa locomotive.
Pour le soigner,il faudrait prélever de la peau sur d'autres hommes et la greffer sur le brûlé.
80 cheminots de Rennes ont répondu àl'appel des médecins ; 14 ont été acceptés par les médecins.
Ils étaient tous pères de famille et n'ont pas voulu direleur nom.
Après les avoir anesthésiés, on a prélevé sur chacun un morceau de peau...
Malgré cela, Jean Coquelin est mort de ses brûlures...
Le désespoir s'estemparé de tous ceux qui ont donné un peu d'eux-mêmes pour le sauver...(D'après les journaux.)
Qui peut donner ce qui doit sauver le mécanicien ? Combien d'hommes faut-il ? Combien se présentent ? 1.
Pourquoi tous ces hommes, dont beaucoup ne sont pas ses amis, s'offrent-ils à sauver Jean Coquelin ?Comment le considèrent-ils ? Pourquoi ? 2.
d) Nos ennemis sont aussi des hommes.
En août 1944, le peuple de Paris se soulève contre les envahisseurs allemands qui ont occupé la ville pendant quatreans et ont fait vivre les Parisiens dans la misère et la peur.
Maintenant, les maîtres d'hier, prisonniers des Français,défilent à leur tour « les mains levées »...
Qu'éprouvent la plupart des gens devant un tel spectacle ? Le désir de se venger, l'envie de prendre unerevanche...
Ce n'est pas là tout ce que ressent Georges Duhamel (« Images de notre délivrance », Editions du Pavois) qui,voyant les nouveaux vaincus, écrit :
« J'ignorerai toujours les délices de la vengeance.
L'abaissement d'un être humain, même d'un ennemi vaincu, mêmed'un ennemi exécré, même d'un ennemi criminel, secrètement, me fait mal.
»
1.
Si vous aviez terriblement souffert pendant plusieurs années et que vous soyez enfin plus fort que ceux qui vous.
»
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