La France et les français sous l’occupation

« Le France et les français sous l’occupation: A] une défaite sans appel • L’entrée en guerre (3 septembre 1939). Deux jours après l’attaque allemande en Pologne, la France fait le choix de déclarer la guerre à l’Allemagne.

Les Français sont cependant réticent.

L’opposition à la guerre, pour une génération marquée par le traumatisme du premier conflit mondial, reste forte. • la « drôle de guerre » (septembre 1939 -Mai 1940). Sur le plan militaire, la France fait le choix d’une stratégie résolumen t défensive.

Husqu’au printemps 1940, aucune action importante n’est engagée sur la ligne Maginot.

Les conséquences de cette longue inaction sont désastreuses.

L’incompréhension gagne les soldats, l’unité nationale se fissure.

L’instabilité politique s’ins talle : le président du conseil Édouard Daladier, accusé de mollesse, est remplacé par Paul Reynaud en mars 1940. • l’effondrement (mai -juin 1940). L’Allemagne déclenche une vaste offensive par les Pays -Bas et la Belgique, le 10 mai 1940.

Sa progression fulg urante : le 14 juin, la Wehrmacht entre dans Paris.

Près de 60 000 soldats français sont tués.

2 millions sont capturés.

À la déroute militaire s’ajoute le chaos au sein des populations civiles qui fuit l’avancée allemande : c’est l’exode.

Face au repli br itannique et sous l’impulsion du général Weygand, les partisans de l’arrêt des combats l’emportent.

Le 16 mai, Paul Reynaud démissionne et le nouveau président du conseil, le Maréchal Pétain, signe l’armistice le 22 juin à Rethondes. B] accepter la défait e : le gouvernement de Vichy. • la « révolution nationale ».

La défaite entraîne la mise en place d’un ordre nouveau en France.

L’État français s’installe à Vichy le 1er juillet 1940. La chambre des députés accorde les pleins pouvoirs au maréchal Pétain le 10 juillet 1940.

La promulgation d’act e constitutionnel s par l’État français instaure un régime autoritaire, réactionnaire et antirépublicain.

L’État français développe alors son prog ramme de révolution nationale incarner par la devise : travail, famille, patrie. • La collaboration de l’état. Pétain rencontre Hitler à Montoire en octobre 1940, espérant intégrer le pays au sein d’une Europe forte, sur le modèle allemand. La France s’engag e à fournir des produits alimentaires et industriels.

Elle autorise l’envoi de main -d’œuvre en Allemagne dans le cadre du STO.

Sur le plan policier, la milice traque les résistants.

Le statut des juifs, les 3 et 4 octobre 1940, exclut les juifs des fonctio ns publiques. • L’occupation. Le pillage économique entraîne la baisse des production.

Les problèmes de ravitaillement pèsent lourdement dans les difficultés du quotidien.

La pénurie et le marché noir alimente la hausse des prix.

La répression et les persécution sont une menace permanente.

Le régime de Vichy joue un rôle décisif dans le génocide des juifs en participant alors arrestation, leur internement et leur déportation.

Les 16 et 17 juillet 1942, lors de la rafle du Vel’ d’:iv’, plus de 13 000 ju ifs étrangers sont arrêtés dans Paris et sa banlieue.

Les familles avec enfants sont dirigés vers le vélodrome d’hiver à Paris ; les autres dans les camps de Drancy, au nord de la ville.

La plupart sont ensuite déportés à Auschwitz - Birkenau. C] refuser l a défaite : la résistance. • La naissance de la résistance .

Le 18 juin, depuis Londres, Charles De Gaulle appel à la résistance au micro de la BBC.

Il incarne alors le refus de la défaite et de l’abandon des idéaux républicains.

Les premiers ralliement donne naissance. »