La Fontaine et l'imagination

« I) Imagination pour dénoncer A) La personnalisation « Je me sers d'animaux pour instruire les hommes », écrivait La Fontaine.

Comme l’a dit Louise en introduction, Jean de la Fontaine cherche à transmettre un message aux hommes à travers ses fables.

Il utilise donc la personnification qui est une figure de style très utilisée consistant à rendre plus humain un objet ou un animal .

Au fil de ses histoires et différents livres, Jean de la Fontaine utilise une multitude d’animaux qui sont au nombre de 25.

Pratiquement tous les animaux y sont passés rangés en 2 catégories, les puissants et les forts contre les faibles et les victimes : Du chat à la fourmi en passant par le renard et le lion, chaque animal a, dans notre culture, déjà des attributs et caractéristiques bien précises … On en verra quelques-unes plus tard.

L’auteur peut alors profiter de ces stéréotypes pour caractériser ses personnages et leur donner directement la personnalité qu’il souhaite pour sa fable.

Le renard est futé, le chat trompeur, la fourmi travailleuse, : le lion devient une allégorie du pouvoir ; le chat fait référence à l'hypocrisie … Ces choix d’animaux n’ont rien d’hasardeux, ils utilisent des propriétés animales pour servir l’histoire.

On comprend tout de suite le caractère des personnages, ce qui est essentiel dans des histoires courtes de ce type.

Cela nous permet ainsi de comprendre le message ou souhaite en venir l’auteur.

B) Une œuvre satyrique et l’opinion de la Fontaine Bien plus que de simples courtes histoires pour enfants, les fables sont devenues de véritables satires de la société de La Fontaine.

Ainsi, de nombreux animaux font référence à des personnes précises.

Les animaux mis en scène ne sont donc pas choisis par hasard.

Chacun jour un rôle bien précis.

Et on va en voir quelques-uns.

Il y a tout d’abord le lion caractérisé par sa puissance, son orgueil démesuré et une autorité rappelant le comportement de Louis XIV.

Comme l’animal, le roi règne sur sa cour et chaque courtisant a le devoir de satisfaire ses exigences. Le singe, l'ours et le renard évoquent les attitudes de la Cour selon la fontaine et de nombreuses fables montrent les divergences entre ces animaux.

Enfin, la comparaison que l'auteur utilise quand il évoque la Cour dévoile ses sentiments à l'égard d'un univers où il ne s'est jamais senti à son aise et nous. »