La fin de la RévolutionRecours au césarisme.
Publié le 17/05/2020
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1 / 2 La fin de la Révolution
Recours au césarisme 4 septembre 1797-9 novembre 1799
Par le coup d'Etat de Fructidor (4 sep tembre 1797), le Directoire s'était dé barrassé des opposants de droite: les Assemblées sont épuisées, les directeurs
Barthélemy et Carnot, jugés réaction naires, remplacés par deux hommes plus
sûrs, François de Neufchâteau et Merlin
de Douai.
Une nouvelle Terreur com mence: Je gouvernement fait fusiller les
émigrés rentrés et expédie les prêtres à la Guyane .
Pour résoudre les problèmes
financiers toujours brûlants, le ministre
Ramet fait admettre la banqueroute des
deux tiers (30 septembre 1797), fort mal
vue des rentiers.
Le Directoire retrouve
pourtant un peu de popularité lorsque le traité de Campoformio, signé par Bona parte, donne à la France la rive gauche
du Rhin.
A son retour à Paris, le vain queur des Autrichiens est acclamé, mais
ce héros un peu encombrant est envoyé
conquérir l'Egypte.
En
ce printemps de 1798, un grand
nombre de Jacobins sont élus aux Con seils.
Du coup, les directeurs s'inquiè tent et annulent tout simplement les élections qui leur déplaisent: loi du 22 floréal an VI (Il mai 1798).
Un an de
répit est donné au gouvernement.
Fran çois de Neufchâteau, directeur sortant,
est remplacé par Treilhard.
Mais de nouvelles difficultés surgissent.
Les
annexions du Directoire, la fondation
des
«républiques sœurs» amènent la for mation d'une coalition contre la France
(Russie, Angleterre, Autriche, etc.).
Malgré la
loi sur la conscription (5 sep tembre 1798), la guerre commence mal.
Jourdan se fait battre à Stockach, et Championnet,
après avoir pris Naples,
subit des
défaites en Italie.
A l 'intérieur, la politique de bascule con tinue.
En mai 1799, Rewbell est rempla cé par Sieyès, mais la gauche, qui ne
cesse de vilipender les «pourris», va
mener J'attaque.
Les Conseils éliminent
du Directoire Treilhard, puis Merlin et
La Révellière (remplacés par Gohier,
Roger Ducos et
le général Moulin):
cette fois, c'est une victoire des parle mentaires sur l'exécutif.
L'ancienne
Montagne resurgit de ses cendres; les Jacobins reconstituent leur club; des lois «terroristes» (emprunt forcé, loi des ota ges) sont votées.
Ces mesures inquiètent
d 'autant plus l'opinion que la chouanne rie se réveille et que les «chauffeurs» ter rorisent les paysans.
Une fois de plus, un «coup de balai» s'impose, mais le Directoire, mené par Sieyès, veut
s'appuyer sur la force armée.
Joubert,
sur lequel
il compte, est tué à Novi.
Les
victoires de Masséna à Zurich et de
Brune en Hollande vont heureusement
changer la situation.
Sur ces entrefaites,
Bonaparte arrive d'Egypte: Je sabre
recherché par Sieyès est enfm trouvé et
le coup d'Etat de Brumaire met fin au
Directoire (9 novembre 1799).
Cette
fois, la Révolution est terminée.
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