La Fayette o u Lafayette ( Marie-Madeleine Pioche de La Vergne.
Publié le 08/12/2021
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La Fayette o u Lafayette ( Marie-Madeleine Pioche de La Vergne. c omtesse
de), 1634-1693, née à Paris, femme de lettres française. Mme d e La Fayette s'est
aujourd'hui effacée derrière son roman : si sa personnalité est oubliée, la Princesse de
Clèves, l'un des plus beaux fleurons de la production romanesque du XVIIe siècle, est
considéré comme le premier roman moderne. Marie-Madeleine Pioche de La Vergne
naquit dans un milieu intellectuel de petite noblesse, mais qui bénéficiait de hautes
protections. Son père, ingénieur et précepteur, recevait le père de Pascal, l'abbé
d'Aubignac, Chapelain. À sa mort, sa mère se remaria avec le chevalier de Sévigné,
janséniste et frondeur, oncle de la marquise, avec laquelle la jeune Marie-Madeleine se
lia très vite. Nommée fille d'honneur de la reine (1650), elle apprit à connaître la cour,
ses usages et ses masques ; elle compléta aussi sa formation avec Scarron, Costar,
Ménage, et lut les romans galants du temps tout en se défiant déjà de l'amour tel qu'il y
était décrit. En 1655, elle épousa le comte de La Fayette, contractant ainsi une union de
convenance avec un homme plus âgé qu'elle, et le suivit pour un temps en Auvergne
avant de revenir définitivement, seule, à Paris.
En relation avec la plus haute aristocratie, elle était aussi une figure du monde des
lettres : dans son salon se rencontraient Corneille, La Fontaine, le cardinal de Retz et La
Rochefoucauld qui devint son ami très cher. Cependant, il était alors inconcevable
qu'une dame de la bonne société devînt un auteur et encore moins un écrivain
professionnel. C'est donc anonymement que parut en 1662 la Princesse de
Montpensier, une nouvelle qui annonce la Princesse de Clèves par sa rigueur stylistique
et son dépouillement. Elle écrivit ensuite la première partie de Zayde en collaboration
avec Huet, Segrais et La Rochefoucauld, puis la seconde signée du seul Segrais, en
1671. Les autres oeuvres de M me d e La Fayette parurent à titre posthume : Histoire
d'Henriette d'Angleterre (1720), la Comtesse de Tende ( 1724) et Mémoires de la cour
de France pour les années 1688 et 1689 (1731). Loin de l'idéalisme romanesque
traditionnel et appuyé sur un contexte historique solide (la cour de Henri II, vers 1550),
la Princesse de Clèves , publié aussi sans nom d'auteur en 1678, s'enracine dans la
réalité sociale, psychologique, morale du Grand Siècle, car cette oeuvre est le lieu des
questionnements contemporains sur le mariage et le destin féminin, les passions et la
tentation mystique janséniste, la vérité et le masque dans les relations personnelles et
sociales. Moderne par la complexité des sentiments, le roman l'est aussi par la
technique narrative : le retrait du narrateur derrière un style neutre et épuré laisse au
lecteur le soin d'interpréter le comportement et de juger en dernier ressort des choix de
l'héroïne. Dès sa parution, ce texte suscita débats et commentaires passionnés,
consacrant l'importance de la perspective morale et sociale dans le roman, et la
progression du genre dans les hiérarchies littéraires.
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Les corrélats
classicisme - Littérature
classicisme - Littérature - Classiques et classes
France - Arts - Littérature - Le XVIIe siècle
La Rochefoucauld
Sévigné (Marie de Rabutin-Chantal, marquise de)
La Fayette o u Lafayette ( Marie-Madeleine Pioche de La Vergne. c omtesse
de), 1634-1693, née à Paris, femme de lettres française. Mme d e La Fayette s'est
aujourd'hui effacée derrière son roman : si sa personnalité est oubliée, la Princesse de
Clèves, l'un des plus beaux fleurons de la production romanesque du XVIIe siècle, est
considéré comme le premier roman moderne. Marie-Madeleine Pioche de La Vergne
naquit dans un milieu intellectuel de petite noblesse, mais qui bénéficiait de hautes
protections. Son père, ingénieur et précepteur, recevait le père de Pascal, l'abbé
d'Aubignac, Chapelain. À sa mort, sa mère se remaria avec le chevalier de Sévigné,
janséniste et frondeur, oncle de la marquise, avec laquelle la jeune Marie-Madeleine se
lia très vite. Nommée fille d'honneur de la reine (1650), elle apprit à connaître la cour,
ses usages et ses masques ; elle compléta aussi sa formation avec Scarron, Costar,
Ménage, et lut les romans galants du temps tout en se défiant déjà de l'amour tel qu'il y
était décrit. En 1655, elle épousa le comte de La Fayette, contractant ainsi une union de
convenance avec un homme plus âgé qu'elle, et le suivit pour un temps en Auvergne
avant de revenir définitivement, seule, à Paris.
En relation avec la plus haute aristocratie, elle était aussi une figure du monde des
lettres : dans son salon se rencontraient Corneille, La Fontaine, le cardinal de Retz et La
Rochefoucauld qui devint son ami très cher. Cependant, il était alors inconcevable
qu'une dame de la bonne société devînt un auteur et encore moins un écrivain
professionnel. C'est donc anonymement que parut en 1662 la Princesse de
Montpensier, une nouvelle qui annonce la Princesse de Clèves par sa rigueur stylistique
et son dépouillement. Elle écrivit ensuite la première partie de Zayde en collaboration
avec Huet, Segrais et La Rochefoucauld, puis la seconde signée du seul Segrais, en
1671. Les autres oeuvres de M me d e La Fayette parurent à titre posthume : Histoire
d'Henriette d'Angleterre (1720), la Comtesse de Tende ( 1724) et Mémoires de la cour
de France pour les années 1688 et 1689 (1731). Loin de l'idéalisme romanesque
traditionnel et appuyé sur un contexte historique solide (la cour de Henri II, vers 1550),
la Princesse de Clèves , publié aussi sans nom d'auteur en 1678, s'enracine dans la
réalité sociale, psychologique, morale du Grand Siècle, car cette oeuvre est le lieu des
questionnements contemporains sur le mariage et le destin féminin, les passions et la
tentation mystique janséniste, la vérité et le masque dans les relations personnelles et
sociales. Moderne par la complexité des sentiments, le roman l'est aussi par la
technique narrative : le retrait du narrateur derrière un style neutre et épuré laisse au
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