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La Famille. — Vie familiale et moralité. — Les problèmes juridiques qui concernent la Famille.

Publié le 18/05/2020

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« CHAPITRE XXXII La Famille.

-Vie familiale et moralité.

-Les pro­ blèmes j�R@8@Qes q�@ concernent la Famille.

1.

- ÉVOLUT ION DE LA FAMILLE.

Sans nous arrêter à l'h ypothèse de la horde (une sorte de« troupeau n humain indifférencié) il semble que la forme primitive de la famille soit le clan totémiq ue, groupe d'individus qui se considèrent comme descendant tous d'un même totem (à la fois ancêtre, emblème, etc.) animal ou plante, dont ils portent le nom.

Les membres du clan estiment qu'ils sont parents ; mais cette parenté n'est nullement fondée sur la consanguinité.

L'exogamie (*) est de règle dans les clans toté­ miques : c'est dans un autr e clan que chacun est tenu d'aller chercher époux ou épouse.

On a de sérieuses raisons d'admettre qu'à l'origine, c'est la femme , la mère qui transmettait la lignée totémique (système matr onymiq ue).

Toutef ois, il y eut évolution, çà et là.

A la parenté maternelle se substitua un système de filiation agnatique fondé sur la descendance en ligne mascul ine.

C'est ainsi que le clan primitif, amorphe, se transforme en clan différencié, comprenant des familles proprement dites.

La gens romaine, le génos grecque semblent bien n'avoir pas été autre chose, à l'origine.

La gens, comme l'a montré Fustel de Coulanges, conserve le caractère fortement communautaire du clan.

Mais elle n'est plus un clan totémiq ue: l'ancêtre commun, à qui l'on rend un culte, est un ancêtre humain.

A Rome, tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains du chef de gens, le pater familias.

Cette gens a un volume consi­ dérable puisqu'elle comprend, outre les parents, des «adoptés », des clients, des esclaves affranchis.

Pour nous donner une idée de ce volume d'une gens, rappelons-nous que (Ve siècle av.

J.-C.), la gens Fabia se chargea de combattre à elle seule les Véiens et mit 306 jeunes gens sous les armes, sans compter 4.000 clients ...

La famille «germaniq ue» ou famille «paternelle » conserve (époque antérieure aux invasions) beaucoup de traces de la communauté du clan ; mais la parenté y est déjà, comme chez nous, à la fois paternelle. »

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