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LA DISSERTATION Qu’est-ce qu’une dissertation philosophique ?

Publié le 20/10/2024

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« LA DISSERTATION Qu’est-ce qu’une dissertation philosophique ? Définition : Disserter consiste à élaborer et à construire sa propre réflexion, à prendre position, à donner une réponse personnelle à un problème.

C’est donc une discussion rationnelle et organisée.

# Sermon religieux, spot publicitaire, tract politique, propos de bistrot.

# Catalogue de doctrines, succession chronologique de philosophes.# Discours arbitraire ou vide. Réponse personnelle # réponse subjective : Objectif / subjectif Être subjectif c’est exprimer des sentiments, des impressions, des états d’âme, des jugements de valeur rapides.

C’est bavarder.

Or la philosophie repose sur des idées.

De plus il ne suffit pas d’être authentique, sincère, il faut prouver, argumenter, confronter des jugements : « penser avec les autres ».

Persuade / convaincre But : Passer de l’opinion à la pensée i.e.

prendre conscience de ce que jusque là nous pensions implicitement afin de parvenir à des idées. En quoi consiste une dissertation philosophique ? A comprendre une question cf.

analyse de la signification des termes du sujet et analyse de la formulation de la question.

Expliquer / comprendre A voir un problème : la forme interrogative du sujet est trompeuse, il faut trouver le problème posé par la question pour éviter de ne reproduire que des lieux communs ou de s’enfermer dans des contradictions et pour dégager l’enjeu, la portée de la question. A développer philosophiquement un point de vue : exercer sa raison, rendre raison (et non pas avoir raison) c’est à dire, expliquer, justifier, tenir un propos suivi, compréhensible pour autrui, lisible, en somme, dérouler une réflexion cohérente et argumentée qui permet d’aboutir à une prise de position ou à une aporie (une impasse) concernant le problème posé par la question du sujet. ORGANISATION DU TRAVAIL TRAVAIL AU BROUILLON Analyser le sujet : Ecrire le sujet et souligner les mots clés. Rechercher la ou les notions du programme concernées. Définir les mots clés et la notion ou les notions (attention ce ne sont pas forcément des concepts ou des mots compliqués) : rechercher les différents sens (ne pas oublier l’étymologie) du mot et leur définition (attention, commencer par sa propre définition avant de se jeter sur un dictionnaire), ses synonymes, ses antonymes (mots de sens contraire), des expressions qui le comprenne… et ce pour chaque mot clé. Sélectionner s’il y a lieu la ou les définitions pertinentes pour le sujet sinon attention au HS. Analyser ces définitions par un jeu de questions : qu’est-ce que ça m’apprend ? Qu’est-ce ça implique ? Qu’est-ce qui est sous-entendu ? Pourquoi ? Comment ? Qui ? …Répondre à ces questions bien sur. Analyser la formulation du sujet (pour le plan) : ne (…) que, seulement, toute, peut-on …= voir ce que l’énoncé a de provocant, d’ironique, de paradoxal, saisir ce qu’il sous entend. Rechercher des références : cours, textes, œuvre, films… Reformuler le sujet : expliciter les sens sous-entendus, les présupposés, le ou les sens pertinents des mots clés : tout ce que vous avez découvert en analysant le sujet et sa formulation. Problématiser la question du sujet : pour un plan dialectique, sous forme de trois questions distinctes ou sous forme de deux questions dont la première est une alternative : …… ou …… ? (la première partie est le sujet lui-même cf.

I et la deuxième partie son contraire cf.

II) et la seconde est une question simple qui pose l’enjeu du sujet cf.

III pour un plan par domaines, formuler les différentes questions qui constitueront les parties du devoir (la dernière question est toujours celle de l’enjeu). Attention, il s’agit toujours d’au moins deux questions qui explicitent celle posée dans le sujet et qui présentent le plan. Prendre position sur l’enjeu dégagé : si on ne sait pas où l’on veut aller, on a peut de chance d’y parvenir (même si cette prise de position évolue au cours de la réflexion).

C’est dans cette partie que s’exprime, après réflexion et travail critique votre point de vue final (votre « opinion ») sur le sujet. Elaborer le plan en donnant un titre à chacune des parties (en vérifiant la pertinence de ces titres par rapport au sujet et par rapport aux questions posées dans la problématisation). Préparer le brouillon : Prendre une feuille par titre de partie. Dans la partie concernée, mettre un tiret, exposer une idée, l’expliquer (définir le sens des mots…), l’illustrer (exemple), l’argumenter (citation, référence…), l’analyser par rapport au sujet (qu’est-ce cette idée montre par rapport au sujet, quel problème pose-t-elle …).

Il faut donc à ce moment là utiliser le travail fait au brouillon dans la partie analyser le sujet. Pour éviter les hors sujet, vérifier que l’idée exposée est bien une réponse possible au sujet. Attention : un exemple doit toujours être le cas général (pas l’exception) et doit toujours être analysé par rapport au sujet, par rapport à la partie dans laquelle il se trouve et par rapport à l’idée qu’il illustre. Les transitions se placent à la fin du I et à la fin du II.

Une transition sert à faire le bilan de la partie qui s'achève et à annoncer la partie suivante.

Elle comporte donc au moins deux phrases. La première phrase est une phrase affirmative (« nous avons donc vu que ….

») et la seconde est une question (« néanmoins, ….?). La question que l'on pose à la fin de la transition du I au II = la question 2 posée dans la problématisation du sujet dans l'introduction. La question que l'on pose à la fin de la transition du II au III = la question 3 posée dans la problématisation du sujet dans l'introduction. La citation doit toujours être suivie de ses références précises : l’auteur, le titre de l’œuvre souligné, l’éditeur, l’année et la page.

De plus, elle doit toujours être expliquée et analysée par.... »

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