La discrimination positive
Publié le 15/03/2022
Extrait du document
«
Discrimination positive.
La discrimination positive La discrimination courante est le fait de distinguer et de traiter
différemment (le plus souvent mal) quelqu’un ou un groupe par rapport au reste de la collectivité ou
par rapport à une autre personne en raison d’une différence.
Par exemple, le sexisme est une
discrimination fondée sur le sexe.
La discrimination positive, quant à elle, est le fait de favoriser
certains groupes de personnes victimes de discriminations systématiques de façon temporaire, en
vue de rétablir l’égalité des chances.
C’est précisément parce qu’elles ont pour but de réduire les
inégalités que ces discriminations sont considérées comme « positives ».
La discrimination positive
est un terme qui naît aux États-Unis à la fin des années 1960, non seulement en faveur des
descendants d'esclaves, mais aussi pour tous les citoyens discriminés du fait de leur sexe ou de leur
origine ethnique.
Les trois domaines d’application du dispositif sont l’emploi, l’attribution de
marchés publics et l’admission dans les établissements d’enseignement supérieur sélectif.
En
suivant la théorie de la discrimination positive, un questionnement s’impose : quels problèmes la
discrimination positive peut-elle poser quand elle est appliquée ? Pour y répondre, nous nous
pencherons sur le cas des Etats-Unis puis nous ferons une comparaison avec la discrimination
observée en France.
Mis en place en 1961, le programme « affirmative action » assure que l’emploi ne soit pas soumis
aux discriminations raciales et sexuelles.
Une législation est créée et a pour but d’interdire aux
employeurs et aux établissements scolaires les discriminations liées à des caractéristiques tel que la
race, l’origine, la religion ou le sexe.
La discrimination positive, quant à elle, favorise les minorités
discriminées, le but étant uniformiser l’égalité des chances.
Cette discrimination positive est en effet efficace sur le court terme.
En outre, cela permet par
exemple aux étudiants issus de minorités ethniques d’être plus représentés dans les universités.
De
plus, grâce à la croissance démographique des minorités, les différences ethniques s’estompent et
les programmes de discrimination positive deviennent alors superflus.
Par conséquent, certaines
universités américaines suppriment ces programmes en 1990, ce qui mène à nouveau à une sous-
représentation des minorités, notamment pour les Afro-Américains et les Hispaniques.
Aux Etats-Unis, cette discrimination crée des problèmes.
En effets, il n’existe pas de quota à
remplir mais des objectif à atteindre ce qui créer de nouvelles injustices.
Par exemple, un candidat
appartenant à une minorité et ayant des résultats inférieurs aux résultats des autres peut tout de
même être admis pour que l’objectif soit atteint.
Un sentiment d’injustice se fait de plus en plus
ressentir chez les « blancs pauvres » car ces mesures de discriminations ne les concernent pas, donc
les désavantagent d’autant plus.
En France, nous observons aussi des politiques de discrimination positive.
Des droits, des
allocations, des places sont ainsi réservés à des groupes déterminés afin que les inégalités soient
réduites.
Bien qu’inspirée par les Etats-Unis, la France adopte des mesures très différentes du
modèle américain, afin de ne pas remettre en question ses principes constitutionnels.
Par exemple,
l’Etat refuse l’utilisation de termes de « race » et « d’origine ethnique ».
De plus, la discrimination
positive mise en place en France vise plus à réduire l’inégalités des sexes.
En effet, la tendance est
de mettre les femmes en avant en appliquant notamment le principe de la parité.
Cela permet de
mieux représenter les femmes notamment dans des secteurs auparavant très masculin comme celui
de la politique..
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