La démocratie, une vision universelle ?
Publié le 16/04/2024
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«
Sujet : la démocratie une vision universelle ?
« La démocratie est un processus sans fin et imparfait qui nécessite la
participation active de tous les citoyens », comme nous le dit cette citation de
Nelson Mandela, la démocratie est un système politique dans lequel la
souveraineté émane du peuple.Décrite comme une forme de gouvernement
idéal, la démocratie comporte aussi certains problèmes mais bien souvent
préférable à un régime autoritaire.
Né dans la Grèce antique, la démocratie a
pour étymologie démos signifiant le peuple et Kratos signifiant le pouvoir, ainsi
ce système donne le pouvoir au peuple.
De nos jours, ce système s’est
considérablement développé au fil du temps et de l’espace, surtout répandu en
Amérique, en Océanie et en Europe.
Il conviendra donc de se demander si la
démocratie est un horizon universel.
Dans un premier temps nous étudierons
les principes clés de ce système politique, puis ses limites qui demandent une
mise en débat.
Ensuite, nous verrons la démocratie contemporaine dans le
monde.
Enfin, j’expliquerai si je pense que la démocratie est applicable
universellement et si elle est obsolète de nos jours.
Enfin je terminerai en exposant mon avis sur l’universalité de la démocratie et si
elle arrive à l’obsolescence aujourd’hui
Espace de 3carreaux La démocratie se base sur 3 grands fondements : la
souveraineté du peuple, le suffrage universel et enfin la séparation des
pouvoirs.
Comme le dit S.Bertin dans la démocratie aux États-Unis et en Europe
Occidentale de 1918 à 1989, « la « démocratie comme régime politique où la
souveraineté est exercée par le peuple est évidemment fondamentale mais
théorique.
», dans cette définition la démocratie est limitée au vote c’est
pourquoi elle est considérée comme « réductrice » par l’historien.
Selon
Berstein, la démocratie n’est pas seulement un sytème politique basé sue le
vote des citoyens mais sur une multitude de formes, de situations et de
principes variés.
Au cours de l’histoire le régime politique a su évoluer : en
premier temps, « la démocratie athénienne » qui permettait le droit à la
citoyenneté aux hommes libres de 18ans majeur ayant un père citoyen et ayant
effectué leur service militaire, ce qui représentait une minorité de la population
excluant les femmes, les esclaves, les enfants et les étrangers.
Bertin nous
rappelle aussi « les expériences démocratiques dans un cadre autoritaire » avec
pour exemple le 19eme siècle qui est considéré comme un césarisme
démocratique, c’est-à-dire, « la souveraineté appartenait bien au peuple qui
déléguait par plébiscite à l’empereur et votait au suffrage universel pour
désigner les députés du corps législatif ».
Ces événements témoignent ainsi de
l’évolution de ce régime en fonction de l’époque et les différents principes et
valeurs qu’elle représente.
Berstein nous explique aussi que la démocratie doit
être un système politique et libéral, donc « le système politique de la
démocratie libérale ».
Le libéralisme selon Montesquieu prône la garantie des
libertés fondamentales comme « la liberté individuelle, liberté de conscience,
liberté d’expression et l’égalité devant la loi ».
Ainsi, les termes démocratie
comme système politique et libéralisme sont inséparables selon l’historien.
L’un
des autres principes de la démocratie vu par Berstein met en avant le fait que
« la démocratie moderne ne saurait se limiter à l’exercice des droits politiques
par le peuple dans le cadre du suffrage universelle ».
La population doit être
éduquer afin « d’avoir les moyens de se prononcer en toute connaissance de
cause, d’échanger des idées et des arguments » le savoir est donc essentiel
pour chasser l’obscurantisme politique, pour cela un système éducatif est
essentiel.
Celui-ci est alors « vecteur d’information [des] forces politiques
susceptible de proposer des projets » à travers l’enseignement donné.
Ainsi, le
suffrage universel doit être couplé de possibilité d’éducation de la population
sans quoi il perd son intérêt car la population n’a pas les outils adéqua pour
réfléchir par sois-même.
Un autre critère clé d’une démocratie théoriquement
idéale est la « participation au vote du peuple tout entier », les projets mis en
place par les politiciens doivent prendre en compte « les besoins et les
aspirations » de la population à travers le suffrage universelle.
Il est donc
essentiel de retrouver des idées capables de convenir « entre les intérêts des
différents groupes sociaux ».
Ainsi, la démocratie a pour devoir de convenir à
toutes classes sociales sans regard à son sexe et à ses richesses afin de mettre
l’ensemble de la population sur une même marche d’égalité.Ainsi, principes clés
de la démocratie permettent de créer une population éduquées capable de
prendre part à la vie politique de son pays à travers le vote de projets tout en
respectant les droits fondamentaux de chacun et une égalité sur tout points.
Cependant, cela est seulement théorique, en effet dans l’article de John
CROWLEY, dans la démocratie aux États-Unis d’Amérique et en Europe,dir J-P
Blrd, SEDES-CNED,Paris, 1999, celui-ci met en évidence les hostilités des
« penseurs et acteurs progressistes » du XIXe siècle face à ce régime politique
dû aux caractères discutables des valeurs constitutives.
Mais il nous apprend
que l’évolution de la démocratie durant la moitié du XXe siècle remet de définir
ce régime comme « un gouvernement libéral représentatif fondé sur le suffrage
universel » et « la démocratisation » qui cherche à réduire les inégalités.
Cependant l’association des termes les remet en cause car le « premier sens
peut permettre de critiquer le second sens ».
C’est ainsi que le faciès me prend
place, il permet de « rejeter à la fois le régime libéral représentatif et
l’aspiration égalitaire », la démocratie peut ainsi être critiquée.
Par la suite, « la
démocratie est [devenu] l’habillage nécessaire de toute stratégie politique »,
créant un large panel de parties et mouvements politiques totalement
différents des uns et autres selon leurs idées et projets.
Ainsi, la mise en débat
de la démocratie met en évidence la diversité de ce régime.
Chaque politique
associé à un lieu et une époque a des valeurs différentes.
Ce qui nous emmène
à nous interroger sur les démocraties contemporaines et leurs
fonctionnements.
De nos jours, l’application de ce régime est différente selon les pays.
Nous
allons nous intéresser à trois pays en particulier : la France, la Suisse et la
Russie.
La France est une démocratie représentative, c’est-à-dire que les citoyens
élisent au suffrage universel des représentants qui prendront les décisions
politiques, judiciaire et économique.
Tous les pouvoirs sont séparés et la
république est laïque depuis 1905 lors de la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
L’accès à l’éducation est essentiel, jusqu’à 16ans chaque citoyen a l’obligation
d’aller à l’école, ce qui permet à la population de vivre en société, être instruit
sur les valeurs du pays et d’avoir accès au savoir afin d’apprendre à réfléchir par
sois-même.
De plus, tous les 5 ans les citoyens votent pour un président (limité
à deux quinquennats).
La devise du pays met aussi en avant les valeurs du pays
avec « liberté, égalité et fraternité ».
Cependant, ce système n’est pas parfait,
en effet lors des Dernières élections présidentielles françaises de 2022 il y a eu
un taux d’abstention de presque 30% au second tour.
Nous pouvons donc en
déduire que les électeurs ne considéraient pas ces candidats comme
représentants de leurs idéaux politiques.
Le gouvernement français a aussi
beaucoup été critiqué pour sa gestion de sa réforme des retraites.
La loi allonge
de 62 ans à 64 ans l’âge....
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