La démocratie athénienne

« T10 EMC 07/11/2023 Rappel du thème de l'année : LA DÉMOCRATIE Appreciations: Exercice n°1: Cerner la notion de démocratie à l'origine (époque antique) Travail de recherche préalable : La démocratie est inventée à Athènes, au V° siècle avant notre ère.

Elle repose alors sur des procédures et sur des principes de partage du pouvoir originaux. 1) Recherchez la signification du concept d'isonomie.

(Évitez la consultation de l'article wikipédia qui est trop technique.) Le concept d’Isonomie venant de l’étymologie grecque « isonomia » designant l’égalité des droits politiques des citoyens,Égalité devant la loi, égalité de droits civils.

Le principe d'isonomie a été décider à Athènes en 508 av.

JC par Clisthène, (un réformateur et un homme politique athénien), donnant à tous les citoyens les mêmes droits, y compris celui d'être magistrat.

Elle est considérée comme le principe fondamental qui est à l'origine de la démocratie athenniene. 2) Recherchez la signification du concept d'iségorie. L’iségorie, (féminin , Antiquité), signifie l'égalité de parole.

L'iségorie ne s'exerçe pas tant sur l'Agora qu'à l'Assemblée, où le débat débouche sur un vote et une décision immédiatement applicable.

Tout citoyen, a donc le droit de prendre la parole à l'Ecclesia, en fonction du temps qui lui est attribué. 3) Recherchez la signification de la procédure d'ostracisme dans l'Athènes démocratique. L’ostracisme vient de ostrakismos (« bannissement »), c’est une procédure politique où l’ont prononcée à l’Ecclésia l’exil chaque année, temporairement d’un homme politique que les citoyens jugeaient nuire à la société.

l'ostracisme aurait été aussi inventé par Clistène à la fin du VIème siècle avant J-C. 4) Recherchez la signification de la procédure dite «graphè paranomon». La «graphè paranomon», également appelée graphè para nomon, était une action criminelle en illégalité dans l’Athènes antique.

Cette expression grecque apparu au Vème siècle, signifie « poursuite contre des projets de lois illégaux ».

Contrairement à l’ostracisme, la graphè paranomon était honteuse pour le condamné, considéré comme un criminel.

Dans l'Athènes antique, les citoyens avaient le droit de participer activement à la vie politique et pouvaient voter sur les décisions importantes.

Cependant, si un homme politique prenait une décision qui était jugée contraire aux intérêts de la cité, il pouvait être poursuivi en justice grâce à Graphè paranomon.

Cette procédure consistait en une accusation publique devant l'Assemblée du peuple athénien.

Les plaignants devaient prouver que les actions du politicien étaient illégales ou nuisibles pour la ville.

Si leur argumentation était convaincante, le politicien pouvait être condamné Travail d'analyse de textes : Périclès était un homme d'État athénien de premier plan.

Dans un discours rendant hommage aux soldats athéniens qui avaient péri dans la guerre contre Sparte, dont la constitution était monarchique, il a livré la conception qu'avaient de la démocratie ses compatriotes : « Notre constitution politique n'a rien à envier aux lois qui régissent nos voisins ; loin d'imiter les autres, nous donnons l'exemple à suivre.

Du fait que l'État, chez nous, est administré dans l'intérêt de la masse et non d'une minorité, notre régime a pris le nom de démocratie.

En ce qui concerne les différends particuliers, l'égalité est assurée à tous par les lois ; mais en ce qui concerne la participation à la vie publique, chacun obtient la considération en raison de son mérite, et la classe à laquelle il appartient importe moins que sa valeur personnelle ; enfin nul n'est gêné par la pauvreté et par l'obscurité de sa condition sociale, s'il peut rendre des services à la cité.

La liberté est notre règle dans le gouvernement de la république et dans nos relations quotidiennes la suspicion n'a aucune place ; nous ne nous irritons pas contre le voisin, s'il agit à sa tête ; enfin nous n'usons pas de ces humiliations qui, pour n'entraîner aucune perte matérielle, n'en sont pas moins douloureuses par le spectacle qu'elles donnent.

La contrainte n'intervient pas dans nos relations particulières ; une crainte salutaire nous retient de transgresser les lois de la république ; nous obéissons toujours aux magistrats et aux lois et, parmi celles-ci, surtout à celles qui assurent la défense des opprimés et qui, tout en n'étant pas codifiées, impriment à celui qui les viole un mépris universel.

» 5) Comment Périclès définit-il la démocratie au début du texte ? Expliquez et développez sa définition. Selon Périclès, la démocratie athénienne est juste, ce n’est pas quelques personnes qui décident de la vie d’autrui mais c’est la nation entière qui participe à la décision des lois. Ensuite la démocratie athénienne est aussi égalitaire, la participation à la vie publique se fait par le mérite, elle distingue l’adhésion de la participation à la vie publique plutôt que par la classe sociale qu’appartient l’individu.

De plus l’assimilation et aussi faite entre les riches et les plus démunis car se qui importe reste la valeur personnelle, le mérite si cette individu agis et produit une influence, un impact dans la société il est autant utile que si il avait été aisé. De plus, la liberté est une valeur dans cette société d’échanges où il ne faut donc pas douté de son voisin.

Toutes ces valeurs et principes peuvent être assimilées actuellement à une démocratie direct 6) La valeur d'égalité est au fondement de la démocratie.

Comment cette valeur d'égalité se décline-t-elle dans le régime de démocratie? L’égalité dans le régime de démocratie est une valeur qui se voit affaiblir.

En effet, l’égalité est une valeur fondamentale de la démocratie alors si celle ci se dégradent, alors la démocratie est en déclin aussi.

Ainsi, dans le régime démocratique à Athènes l’égalité n’est pas vraiment respecté, par exemple les citoyens ne regroupent que les hommes, (nés d’un père athénien), les femmes et enfants ainsi que les handicapées ne sont donc pas pris en compte.

Le principe de la démocratie qui signifie le pouvoir du peuple n’est donc pas respecté. 7) Quel sens les Athéniens donnent-ils à la notion de liberté ? La liberté est comme l’égalité une valeur fondamentale de la démocratie, effectivement à Athènes la notion de liberté désigne la liberté totale de pensée, agir et s’exprimer. Donc, il ne faut pas juger autrui puisque il est libre de faire se qu’il souhaite.

Il ne faut donc.... »