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La décolonisation au regard de la France

Publié le 09/09/2021

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Les financiers et les industriels ont-ils poussé à une politique de dégagement Journalistes comme Pierre Vianson-Ponté disent grands groupes soutiennent indépendance mais FAUX, ils sont divisés : Ex : - Georges Villiers président CNPF pour Algérie française -Pierre Calan, syndicat industrie cotonnière contre. DONC : pas de désolidarisation de l’avenir de la France, pas de politique de repli des libéraux d’affaires. Raymond Aaron : « Les uns partagent mes vues, les autres les rejettent violemment ». ----) Grand capital divisé comme le reste de la France. 23) L’irrésistible déclin du parti colonial Du comité de l’empire français au comité central de la France d’Outre-mer Entre 2 guerres, parti colonial au summum de sa puissance, 250 députés à la chambre du Front populaire. 1914-1938, associations coloniales passent de 58 à 100. Puis Vichy contre défense des intérêts coloniaux le met en sommeil. 1945 alliance avec institut colonial français et comité de l’Indochine---) Comité de l’empire français. Juin 1948, Comité central de la France d’Outre-mer. François-Charles Roux actif sous la IVe. Rassemble des sociétés, personnalités… Dépendance surtout de la CFAO. Sous IVe, devient un lobby colonial, soutien union française, communiqués publics : Ex : 26 octobre 1946 « les colonies, élément vital pour la France ». Contre citoyenneté dans l’empire, contre interventionnisme ONU, Contre « machination de l’Istiqlal » au Maroc. Le parti colonial et l’opinion

« La décolonisation au regard de la France, Charles-Robert Ageron 19) L’évolution de l’opinion sur l’opinion coloniale et l’union française 1946-1956 Au sortir de la guerre, français prêts à une politique d’assimilation mais convaincu que le mieux n’est pas l’émancipation comme le veut charte des nations unis mais en tirer parti.

En 1946, les français n’ont pas conscience du caractère anticolonialiste de l’union française.

On pense qu’union française= France d’Outre-mer.

Printemps 1947, opinion publique prend conscience d’une possible guerre en Indochine et révolte Madagascar, remise en cause certitudes union française.

PB des sondages qui sont très biaisés, « votes de paille » ---) Révolution des mentalités pas acquise. Photographies de l’opinion en 1949-1950 1949, enquête Gallup, 53% des Français sont incapables de donner une définition de l’union française. On connait très mal les territoires d’Outre-mer, 0,6% de la population connait le Togo.

1949, « pensez-vous que la France a intérêt à avoir des colonies ? » 81% de oui Exception comme monde rural, 71%, vieil anticolonialisme rural. Mais pas anticolonialiste classe ouvrière, beaucoup pensent que la France a bien travaillé.

Paradoxe, c’est chez les plus jeunes que l’on croit le plus à l’intérêt de la France, 89% Donc 1949----) Peu d’opposants déclarés et sous information des Français L’attrait limité de l’union française Question d’une émigration de qualité n’a jamais cessé d’etre agitée par experts de la colonisation.

On veut envoyer des cadres de qualité.

Ce que veulent les gens, c’est surtout un meilleur niveau de vie.

1947, Pour ce qui est du choix d’un départ à l’étranger, 2% voudrait un pays d’Outre- mer.

1952, Agence économique de la France d’Outre-mer envoie 252 candidats.

On retrouve, même dans les situations difficiles, un attachement à la terre natale.. »

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